EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Test Clavier mécanique KBT Pure, page 3

Article
Rédigé par
Publié le 18 Mars 2013
Page: 3/4



Le KBT, nous l'avons dit, est un clavier de niche. Cela dit, la niche tend sérieusement à s'agrandir. En effet, malgré son minimal encombrement, il cherche à s'imposer comme un clavier quotidien, de tous les jours, utilisable. La présence de la plaque masquant le PCB lui est un plus non négligeable et apporte de suite une sensation de meilleur finition. De plus, elle participera à la protection. Terminé les saletés directement sur le PCB.

Notre modèle de test est fourni en switches noirs. Comme vous le savez maintenant, chaque switche de couleur a ses propres caractéristiques. Les noirs sont les plus durs au niveau de la force d'enfoncement. Mais ils sont linéaires et ils se dispensent donc de clics sensibles et tactiles. En ce qui nous concerne, cet aspect est le plus important. Ils sont donc, à notre sens, les plus recommandables. Pour le coup, cela convient bien au KBT Pure.

Ce clavier tombe bien sous les doigts et sous la main. Du coup, il est tout à fait confortable à la frappe. L'inclinaison est bonne sans repose-poignet, mais il devient parfait si l'on lui en adjoint les services d'un. Et pour le coup, nous avons le bonheur d'avoir un repose-poignet bois, spécifique KBC/KBT (utilisé tous les jours avec un Noppoo) . Dans ce cas, son format compact se fait vite oublier et il permet de taper vite et bien sans avoir à bouger beaucoup. Toutefois, il faut reconnaître que si vous êtes un utilisateur averti et expert d'un tableur, le pavé numérique risque de manquer. Cependant, il est équipé d'à peu prêt tout, comme un grand. !! En effet, il possède un certain nombre de raccourcis qui permettent d'ouvrir la calculatrice, de couper le volume, de le monter, de le descendre...En outre, on trouve sur le clavier les Print Screen, les Scroll Lock. Du coup, le KBT demande un peu d'adaptation du fait des combinaisons demandées. Mais finalement, cette adaptation reste rapide. Le plus difficile provient surtout des touches Del et Backspace placées côte à côte. D'autant que par rapport à nos claviers habituels, nous avons affaire à des touches simples, et pas des doubles. Cela est assez sport au tout début, mais le coup de main se prend quand même. Par la suite, la frappe et les corrections sont rapides et précises.

Le KBT dispose aussi d'un réglage du polling rate. Il s'utilise tout à fait facilement jeu, et là, les switches mécaniques font merveille. Les doigts courent sur les touches, et les déplacements en jeu sont une formalité. Les actions s'enchaînent à la vitesse de l'éclair. Le câble détachable est une excellente idée. En effet, quand on emporte le clavier, il n'y a pas de risque d'abîmer ou d'arracher le câble. Bref, un bon clavier de transport et de LAN.

Dernier point et pas des moindres puisqu'il s'agit de la principale différence avec le Poker. Il est rétro-éclairé. Il est superbe, et le fait de pouvoir choisir la couleur de son rétro-éclairage est l'assurance de pouvoir accorder le clavier à son bureau. Les couleurs sont nombreuses, et la qualité du rétro-éclairage est indéniable. Seules les touches larges ont une légère différence d'éclairage. Pour le reste, c'est du bon. Et surtout c'est joli. Autre aspect qui différencie le KBC du KBT, la rigidité est incommensurablement plus importante. Il ne se tord pas, y compris au niveau de la barre espace.

La question du bruit est un faux débat. Un clavier mécanique, ça fait du bruit, c'est certain. Toutefois, les noirs peuvent être relativement silencieux si l'on arrive à ne pas les enfoncer totalement. En tous les cas, ici, on retrouve un bruit de ressort sur la barre espace ainsi que sur la touche entrée. Pour le reste, c'est du claquement sourd au rendu sympathique. Bref, de tous les méca, il n'est pas le plus bruyant.



Partagez :
Marque : be quiet!
Tags : MecaniquePure