Souris Mionix Avior 7000, page 4

Avec l’Avior, le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas en terrain inconnu. En effet, elle propose une prise en main tout à fait classique et finalement consensuelle. Elle est assez plate comme nous le disions et elle est surtout symétrique. Cela lui donne un petit aspect que nous plaçons sous l’item « transparent ». C’est une souris qui ne demande aucun temps d’adaptation. Toutefois, elle n’est pas la panacée si l’utilisateur est féru d’une prise en main palm, le côté un peu trop plat la dessert. En revanche, elle s’adapte bien au claw et au finger. Il est à noter qu’en plus, le revêtement soft touch est tout à fait agréable au toucher et au contact. Bref, au même titre que l’Avior 8200, qui bénéficie de la même coque, la 7000 est une souris confortable au quotidien et elle est un peu comme les cacahuètes recouvertes de chocolat, elle se fond dans la main.

Les boutons sont aussi agréables que ceux de sa grande sœur la 8200. Les clics sont souples dans la course et leur déclenchement juste comme il faut. La course est un poil longue, mais au demeurant cela n’est pas gênant. Les boutons latéraux rencontrent le même problème que sur la 8200. Si celui placé en avant est parfaitement préhensible, le deuxième est un peu trop en arrière pour être parfaitement utilisable. C’est vraiment sensible à droite, où il impose de trop replier le petit doigt. Encore une fois, la molette n’est pas top top mais elle est pleinement fonctionnelle. Le défilement est bon, mais encore une fois, vu le prix de vente de la souris, une petite touche d’alu aurait été excellent. Elle est juste assez proéminente, mais cela n’entache pas vraiment l’utilisation. Les boutons de gestion de DPI sont bien placés. Ils peuvent donc être facilement utilisés à la volée.

Le capteur est le même que celui de la Naos 7000 que vous aurez en test ultérieurement. Il fonctionne de façon optimale. D’une part, le lift off réglage permet à tout à chacun de trouver le déclenchement qui lui sied. La question du nombre de DPI rencontre toujours la même difficulté : est-ce bien utile et nécessaire autant ? Cela dépendra évidemment du style de chacun. En tout état de cause, il est nous aura pleinement satisfait à 2000 DPI. Il est fluide, précis, réactif. Pour le décrocher, il faut secouer la souris comme un prunier, ce qui n’a, en somme, aucun intérêt. Nous l’aurons utilisé à 2000 pour jouer comme pour détourer, il se plie donc facilement, comme le doit au final une souris.

Du côté de la glisse, nous retrouvons les sensations procurées par l’Avior 8200, à savoir une bonne glisse quel que soit le tapis. En effet, équipée de deux grands patins en téflon, ça fuse et ça glisse tout seul. Sur notre 1030 XL de Func, côté vitesse, la glisse est souple et très fluide. La finesse des grains s’accorde parfaitement des grands patins, il n’y a que de la douceur et aspect lisse. Sur le 9HD, aux grains plus gros pour une précision renforcée, l’Avior est un peu plus rugueuse, elle répercute un peu plus le grain. Cela reste toutefois très doux. Il n’y a pas de résistance, la fluidité est exemplaire. Quand elle arrive sur le Saitek, l’Avior fait valoir une douceur presque hors norme, presque car c’est surtout du fait de la constitution silicone de notre tapis. En revanche, cela s’accompagne de plus de résistance dans le déplacement, il y a plus de frottement. Cela reste toutefois très facile. Sur notre vieux Nova Winner III qui colle aux souris, elle s’en tire avec les honneurs. En effet, il colle vraiment en début de mouvement, elle parvient à totalement éradiquer cet aspect. Elles ne sont d’ailleurs pas bien nombreuses à réussir ce tour de main. Nous avons aussi encore un peu de résistance et de frottement, mais cela reste toujours très facile. La question du tissu est traitée rapidement, douceur mais résistance encore plus importante. Indéniablement, l’Avior est une excellente glisseuse.