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Souris Razer Basilisk, page 4

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Publié le 17 Janvier 2018
Page: 4/5

La Basilisk met en avant, de suite, le fait qu’elle est relativement compacte. Ce qui pourra plaire à certains, moins à d’autres. En effet, posée juste à côté de notre Kone Pure Optical quotidienne, elle ne la dépasse que de très peu. Elle est certes un peu plus haute, mais la compacité est là. Par conséquent, elle va être assez rapide à prendre en main. Globalement, la prise en main est assez consensuelle et ne demande pas réellement de temps d’adaptation. Pour le coup, elle se glisse même immédiatement dans la main. Elle donne la sensation d’avoir toujours été là. En outre, elle est assez réceptive à tous les types de prises en main. Elle sera parfaitement à l’aise avec un claw grip ou encore un finger grip. Elle pourra même se tourner vers un palm grip, mais il faudra pour cela ne pas avoir de trop grande main pour y trouver tout l’espace nécessaire. Le pouce est particulièrement bien loti avec la plateforme qui lui est destinée. D’une part, il trouve se reposer et n’accroche donc jamais la surface. D’autre part, le pavé antidérapant remplit bien son office. Il participe nettement de la bonne tenue en main.

Sur le plan des boutons, la Basilisk est dans le haut du panier. Comme toujours, avec Razer, les switches sont des switches « maison », dit Hyperesponse. En termes de fonctionnement, ils sont plutôt agréables et performants. D’une part, le déclenchement est sec mais facile. D’autre part, la course est assez courte. De fait, la réactivité est bonne. Les boutons, originellement prévues pour le changement de DPI, sont placés un peu haut pour être parfaitement accessibles. C’est le lot, toutefois, de la grande majorité de ce type de bouton, à partir du moment où ils sont placés en arrière de la molette. En parlant de la molette, nous avons ici là une excellente molette, pour ne pas dire parfaite. En effet, elle est particulièrement proéminente et donc préhensible en diable. Ensuite, le réglage de l’intensité des crans permet de trouver le juste réglage entre ses desiderata et ses habitudes. Il faut cependant reconnaître que la molette de réglage, qui ne pouvait pas être placée ailleurs, n’est pas, elle, parfaitement accessible. Cela dit, une fois, le bon niveau trouvé, il paraît peu probable de le modifier. Le défilement est juste sensiblement freiné quand on augmente la dureté des crans. Enfin, les boutons latéraux n’appellent pas de critiques. Les deux situés sous l’arête tombent bien sous le pouce. Le bouton Snip, nommé embrayage de sensibilité, est lui aussi bien conçu, d’autant qu’il est disponible en deux versions. Celui qui est en place est le plus long, pratique pour les pouces un peu courts, et si ce dernier est plus imposant, il suffira de le changer pour le plus court. Troisième et dernière possibilité : pas de bouton du tout, et pour cela Razer a prévu un cache caoutchouc.

Le capteur 5G de la Basilisk est un modèle optique. Pour être clairs, 16000 DPI est totalement délirant, et surtout inutile. Nous nous contentons en général de 2000 DPI et les plus riches d’entre nous qui possèdent un 4K pourront aussi se contenter de 3500 DPI. Ensuite, c’est presque injouable. Cela dit, le 5G est fluide, plutôt précis et très réactif. Il se pliera à toutes les utilisations, jeu et travail au quotidien.

Du côté de la glisse, la Basilisk, dont le poids est très raisonnable, est très facile. Posée sur notre Func 1030, elle se meut avec beaucoup de souplesse et de douceur. La résistance dans les déplacements est proche de zéro, elle ne demandera aucun effort. Avec le Steelseries 9HD, elle forme un bon couple. Là aussi, la résistance est assez faible mais la Basilisk répercute un peu plus le grain du tapis. Une petite rugosité apparaît, mais le niveau de douceur est tout à fait dans les clous. En passant sur le Saitek Cyborg, là aussi, l’alliance est bonne. D’une part, la résistance reste très faible et d’autre part, la douceur et l’aspect lisse sont notables. Sur notre Nova Winner III, le rendement est bon, voire même très bon. Elle parvient à dissiper la difficulté relative à ce tapis : un début de déplacement un peu « collé ». Elle rencontre bien un peu plus de résistance, mais se déplace encore ici avec une bonne douceur. Elle marque un peu le pas sur notre dernier tapis, le Noppoo tissu. En effet, avec celui-ci, les frottements sont plus importants, problématique inhérente au tapis tissu. Elle n’est pas particulièrement à conseiller avec ce type de surface. Pour autant, c’est lisse mais un peu pesant dans le déplacement. La Basilisk est indéniablement une souris à réserver aux surfaces rigides ou type silicone. Un dernier mot sur un aspect que nous n’avions pas croisé depuis un moment. Elle est assez sonore au niveau des clics. C’est à noter, elle génère un bruit bien plus mat et puissant que notre souris quotidienne, surtout sur le clic gauche. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’elle est bruyante, mais indéniablement, elle est assez sonore.

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Marque : Razer