Fauteuil Gaming Corsair T2 Road Warrior, page 2

Le montage ne vous demandera pas d’avoir un doctorat en ingénierie. C’est assez simple. Il suffit d’enficher les roulettes type roller dans le pied en alu… Et d’appuyer un peu. Puis d’insérer le piston et son cache. Vient ensuite la partie vissage : il faut dévisser les quatre vis qui viendront fixer le basculeur puis l’enficher dans le piston. Quatre nouvelles vis pour fixer le dossier, en commençant par la droite - plus facile car c’est elle qui reçoit la manette d’inclinaison du dossier. On finalise en intégrant les caches avec deux vis de plus, et normalement on termine par les deux caches. Et l’affaire est faite. Grâce à la manette, le dossier peut s’incliner à 170°, pratique pour piquer une sieste en LAN. Le souci résidera plus dans le fait que déplacer le fauteuil n’est pas une mince affaire : 27 kg.

Que dire de ce T2 Road Warrior ? Dans un premier temps, nous pouvons affirmer que le nom est un tantinet rude, guerrier de la route, rien de moins. Dans un deuxième temps, nous pouvons aussi dire qu’il est tout à fait confortable. Certes, avec ses mousses fermes, il pourrait laisser penser qu’il l’est trop, mais dans les faits, c’est très bien. D’autant que nous avons un élément de comparaison en la personne d’un Steelcase au quotidien. Et pour le coup, tant que l’on joue la carte de la position sérieuse, il n’y a pas de critique. Il maintient bien et propose une assise nette. Cela dit, comme dans tout fauteuil, tant que l’on ne s’avachit pas, il remplira parfaitement ce pourquoi il a été conçu : nous accompagner pendant de longues séances. Seul bémol, les accoudoirs 4D ont, à notre sens, un peu trop de jeu. Pour le reste, c’est tout bon ; d’autant que Corsair a corrigé le tir et fait le choix de mousses plus fermes. Les 14 kg/m³ du T1 Race ne sont plus qu’un souvenir.