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Clavier mécanique Corsair K63, page 4

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Publié le 16 Avril 2018
Page: 4/5

Il est certain que ce K63 ne nous surprend pas sur le choix des switches puisque la marque reste chez Cherry. C’est jouer la carte de la sécurité, car nous le répétons souvent, Cherry conserve une aura que n’a pas la concurrence. Ici, le K63 se pare de MX Cherry rouge, les switches les plus intéressants, à notre avis. En effet, ils sont, à notre sens, plus agréables à l’utilisation de par leur souplesse que les noirs, linéaires eux aussi. Nous les plaçons d’ailleurs devant les marrons qui optent pour une résistance de ressort quasi identique, puis suivent les noirs, plus raides, et enfin les bleus. Ces derniers disposant d’un clic sensible et audible sont parmi les plus bruyants. Par essence même, un clavier mécanique est bruyant, il n’est peut-être pas nécessaire d’en rajouter. Toutefois, nous ne nions pas non plus, l’aspect exigeant des switches rouges. Nous le rappelons très régulièrement, ils sont souples et faciles. Tant qu’en l’absence d’une parfaite précision dans la frappe, l’intégralité ou presque des erreurs ou des errements sur le clavier est retransmise. En revanche, si l’utilisateur est précis, il peut frapper vite et bien dans un excellent confort. L’effet ressort est sensible à la remontée, ce qui participe d’un peu moins de fatigue. Bref, frapper est un exercice facile…mais qui demandera un peu d’exercice. Cela dit, cette facilité se retrouvera aussi en partie où les déplacements à l’écran seront aussi faciles que ceux de vos doigts, mais aussi et surtout tout aussi réactifs. Pas de difficulté, aussi vite les doigts voleront sur le clavier et les keycaps, aussi vite seront retransmises les informations. Ajoutons à cela que la connexion sans fil n’influe pas sur la rapidité d’éxécution. En effet, comme avec la Dark Core, il n’y a pas de latence remarque. Précisons que la vitesse atteint 1 ms en 2,4 Ghz, autant dire l’équivalent d’une connexion filaire. Aucun utilisateur ne risque de dépasser les capacités du clavier.

Au niveau du confort, le K63 profite au mieux de la présence de son repose-poignet. Ce dernier permet d’avoir un axe avant-bras/poignet relativement à plat à la condition de placer correctement les accoudoirs de votre fauteuil. Comme toujours, nous le rappelons, la position ergonomique parfaite consiste en un axe le plus à plat, mains en suspension au-dessus du clavier. En outre, nous l’avons utilisé sans pattes de surélévation, même si celles-ci proposent une élévation assez mesurée. En tous les cas, au final, le confort est très bon. Les touches placées çà et là, qu’elles soient multimédias ou de contrôles, tombent plutôt bien sous la main. De plus, aujourd’hui, maintenant nous y sommes habitués puisque nombre de claviers s’en pare. Par conséquent, notamment sur la gestion du volume, elles permettent de gagner un peu de temps, tout au moins de tout commander sans reprendre la souris. Le format compact, à notre sens, le plus pratique, même s’il faut pouvoir s’en saisir, apporte un encombrement minimal. Qui plus est d’un point de vue ergonomique, l’écartement entre la main du clavier et celle de la souris est plus confortable. Certes, il faut se passer du pavé numérique et certains ne le pourront pas, mais pour les autres, c’est LE format.

Au niveau de l’autonomie, le K63 se positionne de belle façon. En effet, quand Corsair nous annonce une autonomie de 75 h sans rétroéclairage, le K63 tient la distance, autour de 75 h promises : 72 h nous concernant…avec une utilisation raisonnable, mais activé H24. Avec un peu d’autodiscipline et un rechargement régulier après utilisation, cela devrait passer facilement. Avec une utilisation poussée, on perdra en autonomie, c’est indéniable et d’autant plus que le rétroéclairage est mise en route. Cela dit, au final, une recharge tous les deux à trois jours est parfaitement envisageable. Seul regret : le câble…qui, malgré tout, doit bien rester à portée de main.

Pour terminer, nous aborderons comme de coutume la question des nuisances sonores. Tout clavier mécanique qui se respecte est malheureusement, mal utilisé, bruyant. En effet, si l’utilisateur parvient à ne pas claquer la keycap jusqu’en bas, le clavier est automatiquement bien moins bruyant. Reconnaissons dans les faits que c’est difficile, même nous, à la Ferme, qui tapons tout de même beaucoup n’y parvenons pas à tous les coups. Le K63 est dans la moyenne. Il claque avec un petit bruit aigu sur les touches simples. Il est d’ailleurs plus bruyant à la remontée qu’ à la descente. C’est plus mat sur les touches doubles. Il génère aussi quelques bruits de ressorts. Mais dans l’absolu, il est bien moins bruyant que le Cooler Master MS120 que nous utilisons en double du Novatouch. Ce dernier reste plus silencieux. Le rétroéclairage est basique tout en bleu. Il est assez homogène, bien évidemment, les marquages doubles marquent, comme toujours, le pas. Mais l’ensemble est bien compensé par l’effet de halo de la plaque d’habillage qui apporte toujours une petite touche de finition bienvenu. Les keycaps sont des modèles classiques et basiques, en ABS, qui se lustreront rapidement. Terminons en abordant la question tarifaire sur laquelle notre avis est positif. En effet, vendu 129 euros, il est l’un des seuls mécaniques sans fil. Cela reste un investissement, mais au regard des prestations, de l’aspect wireless, il est en concurrence directe avec des claviers tout aussi onéreux mais filaires. Il ne fait pas particulièrement surpayer sa plus-value.

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Marque : CORSAIR
Tags : Mecanique