Voici donc le terme de notre deuxième article portant sur les performances et le constat est bien différent de notre impression première avec le jeu Battlefield 5. On parle bien de notre toute première constatation, un patch a énormément changé la donne pour le jeu d'Electronic Arts et aujourd'hui il devrait même être apte à vous proposer l'option DLSS. L'activation de l'API DirectX Raytracing ne divise pas par deux les performances et si en plus vous activez le DLSS, l'écart est quasi inexistant. Par exemple, notre RTX 2080 Ti atteint 52 fps, en 3840 x 2160, si vous réglez le Raytracing sur élevé et que vous activez le DLSS, vous serez à 54 fps de moyenne. Cela permet donc d'envisager pleinement et sereinement de jouer au jeu avec l'API DirectX Raytracing active.
Quand à la question de l'intérêt du Raytracing dans ce titre Metro Exodus, on ne pourra pas sincèrement pas vous répondre. D'une part car notre progression est trop peu avancée pour avoir une vision objective de la question. Il nous semble avoir constaté une gestion plus intelligente de la diffusion de la lumière artificielle lors de l'activation de l'API DirectX Raytracing, par rapport aux objets présents dans les pièces par exemple.
Pour finir, si la question du Raytracing peut amener à débattre, nous n'avons pas encore pu constater une révolution visuelle, même si les apports sont intéressants, l'antialiasing DLSS est bien plus prometteur. Dans nos mesures on a pu constaté que l'activation du DLSS donne un boost non négligeable, il est évident lorsque le raytracing est actif, mais il permet également un gain non négligeable sans Raytracing. L'avenir semble donc très prometteur sur cette question pour l'architecture Turing de Nvidia, surtout que l'on ne doit pas négliger que le chemin utilisé par ladite architecture a recours à l'apprentissage profond, ce qui devrait nous offrir de meilleures performances dans l'avenir.