Test souris Thermaltake Argent M5 RGB, une souris pour droitier et gaucher, page 3

Comme nous le disions dans la section précédente, la Argent M5 RGB a la bonne idée de se vouloir parfaitement symétrique, rendant ainsi exploitable des boutons latéraux pour les gauchers, ce qui fait grimper le nombre de boutons présents de communément six à huit. C’est peut-être un agencement que beaucoup de constructeurs devraient proposer pour toucher un public plus complet sans pour autant faire grimper vraiment significativement la facture.

Question prise en main, sa longueur de 128 mm, son poids de presque 98 grammes et la faible concavité de la coque prédestinent cette souris à une utilisation très orientée palm grip. On oubliera très vite l’envie de l’utiliser en fingertip à moins que l’on ne cherche pas spécialement de précision, mais plutôt un usage bureautique à la va-vite. Le claw quant à lui reste tout à fait acceptable mais ce ne sera évidemment pas son fort. Du fait que la souris se destine principalement en palm, on aurait peut-être aimé que les boutons latéraux soient placés un peu plus en arrière. En effet, le bouton dédié initialement à la fonction Précédent se retrouve au beau milieu de la pulpe du pouce mais le bouton Suivant se retrouve assez éloigné, nécessitant de l’activer avec l’extrémité du pouce si on ne souhaite pas repenser sa prise en main. C’est un détail certes, mais les petites mains pourront le noter plus facilement que nous.

À part cela, rien à redire que la qualité de construction générale de la souris. Son point fort avant tout : la molette en aluminium. Large et assez proéminente, elle offre un confort, un design et une précision très appréciables. Les boutons eux aussi bénéficient d’un mécanisme qualitatif. Avec des switches Omron qui ont une durée de vie donnée pour 50 millions de clics, on reste dans la cohérence tarifaire et surtout, compte tenu du poids et de la prise en main de la souris, leur faible résistance mêlée à une course nettement plus grande que la moyenne implique un dosage très équilibré à la pression, ne nécessitant pas de décharger la tension placée dans la prise en main pour activer les boutons. Bref, un compromis bien trouvé.

Sur la partie supérieure de la coque, on a le droit à une unicité des matériaux sur chaque partie de la souris, même avec son design compartimenté. Les boutons latéraux ont également ce même plastique mat que sur la coque, donnant un bel effet esthétique à la souris. En gros, c’est original et prononcé, mais c’est propre.

Là où nous sommes un peu surpris, mais pas dans le bon sens, c’est l’absence de patins de rechange pour la souris dans les accessoires, mais aussi et surtout le câble fourni. Celui-ci est détachable, très probablement pour que le moule de fabrication de la souris soit identique à celui de sa version wireless pour réduire les coûts de fabrication. Et ce n’est pas plus mal pour cette version filaire, car le câble fourni est d’un ancien monde : tressé et rigide. Il existe pourtant des câbles modernes de type paracord, que l’on sait bien plus légers flexibles, qui soient eux aussi détachables. La bonne nouvelle c’est qu’il sera donc possible de changer soi-même le câble et d’opter pour un modèle plus souple et donc plus pertinent dans le cas d’un usage pour une souris, surtout quand cette dernière est dédiée au gaming.