Test clavier SteelSeries Apex 3 TKL, du style apacher, page 2

Ce dernier est donc un clavier membrane gamer entrée de gamme. Sans surprise, on retrouve des finitions plastique vraiment partout, mais les teintes de chaque partie sont très raccords les unes aux autres, délivrant ainsi une bonne homogénéité.

Le Apex 3 TKL est donc un clavier compact dénué de pavé numérique. Autrement, tous les autres blocs traditionnels de touches sont présents. Tout de noir vêtu, il arbore un look simple et plutôt sobre (si on met de côté le RGB) avec des lignes design. Malgré ses finitions plastique, le clavier pèse tout de même 639 grammes pour assurer sa stabilité.

Le lettrage est très lisible. Gras et rond, aucun problème de lecture des touches, d’autant plus que le rétroéclairage est assuré sur toute la backplate et non touche par touche. Ainsi, on obtient une bonne homogénéité d’éclairage à travers les touches, qu’elles soient doublées ou non au niveau des légendes. Certaines touches ont une fonction double, comme les touches F10 (enregistrer des macros à la volée), F11 et F12 (pour régler l’intensité du rétroéclairage), ainsi que le bloc de touches directionnelles supérieur au-dessus des flèches pour accéder aux macros. Au-dessus de ce bloc, on retrouve une petite molette cliquable pour régler le volume ou bien mettre le son en sourdine en pressant la molette. Et sous cette dernière, un bouton multimédia multi-usage : Jouer/pause avec une pression simple courte, une double pression pour avancer ou aller à la piste suivante et une triple pression pour revenir au morceau précédent.

Les touches, sans surprise pour le prix, sont moulées en ABS fin et double-shot pour laisser le rétroéclairage se diffuser au niveau du lettrage. Les touches sont amovibles et on se rend très clairement compte que les switches utilisés ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux du ROCCAT Magma que nous avions testé il y a quelques semaines de cela. Enfin, la stabilisation de la barre Espace est assurée sur cinq points, en plus d’une barre métallique pincée par deux ergos présents sous la touche, comme on en trouve sur certains claviers mécaniques.

Pour terminer, SteelSeries a pensé à intégrer sous la base du clavier un système de gouttière pour le câble USB. L’utilisateur a ainsi le choix de faire partir le câble au centre du clavier, ou bien de le déporter sur la gauche ou la droite. Une petite attention esthétique qu’on apprécie. Toujours en parlant de la base, on note la présence de cinq patins antidérapants pour assurer la stabilité du clavier, dont les deux du haut intégrés sur des patins élévateurs pour changer l’angle d’inclinaison.