Test souris ROCCAT Kone XP : pour le jeu et la bureautique avancée !, page 3

La ROCCAT Kone XP se gère intégralement via le logiciel unifié ROCCAT Swarn. Même si son esthétique peut paraitre chargée, ce logiciel a la bonne idée de proposer en guise d’écran d’accueil un lot d’options à épingler pour accéder à ses paramètres préférés plus rapidement. À noter que la souris propose de gérer jusqu’à 5 profils embarqués.

L’onglet « Paramètres » permet de régler avec précision la vitesse du défilement vertical, mais également la vitesse de défilement horizontal (nommé ici « inclinaison verticale »). On pourra également gérer la vitesse du double-clic et du pointeur Windows. Sur la droite, il sera possible de choisir jusqu’à cinq paliers de DPI allant de 50 à 19 000.

On passe directement au quatrième onglet pour garder le meilleur pour la fin avec la gestion du rétroéclairage. Comme nous le disions précédemment, la souris abrite sous sa coque semi-translucide quelques 22 diodes RGB qu’il sera possible de personnaliser soit à l’unité, soit par des effets prédéterminés avec leurs lots de thèmes de couleurs. À noter que certaines diodes RGB sont regroupées et qu’il n’est pas possible, dans le cas d’une personnalisation à l’unité, de régler chacune d’entre elles bien séparément, mais les « groupes » peuvent en revanche avoir des effets gradiants.

Dans les paramètres avancés, on peut y régler le refresh rate plafonné à 1000 Hz, le lift-off distance sur trois niveaux, le délai d’extinction automatique du rétroéclairage, le debounce time, activer ou non une fonction d’ « angle snapping » et enfin, d’activer ou non des retours audio lorsqu’un changement de profil, de palier de DPI ou de niveau du volume est enclenché. C’est également dans cet onglet qu’il sera possible en un clic de réinitialiser totalement les paramètres de la souris.

Enfin dans la petite roue dentée il est possible de régler les paramétrages de mise à jour et de démarrage automatique du logiciel, de vérifier la version de ce dernier et, pourquoi pas, de changer le langage de l’interface.

On revient donc à notre troisième onglet qui abrite la plus grande force de cette souris : l’attribution des touches. Comme nous le disions précédemment, ROCCAT annonce que la Kone XP intègre pas moins de 15 boutons physiques si y comptabilise la molette 4D, impliquant donc que faire défiler la molette d’un cran en avant ou en arrière est donc un bouton à part entière.

La grande spécificité de cette souris, c’est le 14ème bouton légendé sur leur schéma, attribué par défaut à la fonction Easy-Shit[+], qui permet à l’instar d’une touche Function (« Fn ») d’un clavier d’attribuer une fonction secondaire à un bouton. On arrive donc à un total, toujours en incluant intégralement la molette, de « 29 boutons » (il faut exclure le bouton attribué à la fonction Easy-Shit qui ne peut pas lui-même avoir une fonction secondaire). C’est tout simplement énorme. On peut attribuer à chaque une fonction multimédia, une fonction Windows ou même créer de toute main un raccourci clavier.

Les possibilités sont donc extrêmement nombreuses grâce à cette fonctionnalité assez intelligente et surtout diablement pertinente sur ce type de souris. Les amateurs de PAO et autres logiciels de création seront ravis de disposer de raccourcis et autres fonctionnalités rien qu’avec leur souris. D’autant plus que le constructeur n’a pas oublié d’intégrer un classique gestionnaire de macros.