Test ROG Harpe Ace Aim Lab Edition : encore une excellente souris pour Asus !, page 4

Sous la main

Depuis la série des souris AimPoint, Asus a visiblement décidé de monter en gamme sur l’ensemble de ses souris et cette ROG Harpe Ace Aim Lab Edition ne déroge pas à la règle. La qualité de construction sur ce mulot est très clairement au rendez-vous, avec d’excellentes finitions et des matériaux nobles. Pour la coque, on a du nylon biosourcé qui, contrairement à l’ABS très souvent utilisé sur les souris, ne prend pas, ou que très très lentement les traces de doigt. La coque semble fine, mais très solide et n’est pas sujette à la déformation ou aux craquements audibles lorsqu’on la presse fermement sur les côtés.

De plus, malgré sa finesse et sa conception pleine (sans trous), on ne note pas de nuisances sonores excessives. La molette elle aussi est qualitative : pas de wobble mais au contraire, une excellente stabilité doublée de crans fermes et tactiles qui se montrent précis et réactifs à la fois. Enfin, côté switchs, on est sur des ROG 70M. Petite déception face aux Gladius III et Keris AimPoint : pas de dispositif hot-swappable ici. Dommage, mais encore trop peu de constructeurs sont présents sur ce marché pour en établir à nos yeux un critère indispensable pour juger de la qualité d’une souris, mais ça viendra, on l’espère. Les ROG 70M donc proposent une course nerveuse, une buttée marquée mais pas grasse et surtout une remontée très réactive, avec une force moyenne comparable aux excellents Kailh GM 8.0. Bref, un excellent feeling et sans wobble.

Sur la prise en main, Asus mise sur la facilité (donc, sur l’efficacité) avec quelque chose à mi-chemin entre confort et esprit de compétition. On a une souris symétrique qui se montre assez racée dans ses lignes, avec une forme générale relativement proche d’une Xtrfy M42 mais avec des dimensions légèrement plus généreuses pour permettre un palmgrip plus poussé pour les petites mains, sans délaisser les afficionados du clawgrip et pourquoi pas du fingertip, le tout dans une coque très légère (seulement 54 grammes) et avec des patins très qualitatifs. Bref, l’ergonomie marche super bien et s’accompagne de l’excellent capteur optique ROG AimPoint, un dérivé du PixArt 3399 qui assure un tracking de 650 IPS sans accélération matérielle avec une accélération max de 50G et un niveau de DPI max de 36K, ce qui laisse bien de la marge.

Concernant l’autonomie de la souris, Asus annonce jusqu’à 90 heures (98 en Bluetooth) à condition de désactiver le rétroéclairage RGB (présent uniquement au niveau de la molette). Ce dernier n’étant pas désactivable via une combinaison de boutons (mais peut-être qu’une mise à jour ultérieure du firmware le permettra un rouge ? Qui sait !), on a décidé de plutôt mesurer, à la louche, l’autonomie de la souris avec le rétroéclairage, en se disant que cette ROG Harpe Ace Aim Lab Edition se distingue du catalogue du constructeur par sa capacité à se piloter sans pilote. Bref, avec un polling-rate à 1000 Hz et le rétroéclairage dynamique, comme il est proposé de base, et en mode sans-fil en RTF 2,4 GHz (bref, en utilisation en sortie de boite), on serait plutôt sur un chiffre qui descend entre à un peu plus de 55 heures, ce qui est très bon.

Enfin, pour ceux qui le souhaitent, Asus a également fait concevoir un tapis aux couleurs de AimLab, il s’agit du ROG Hone Ace Aim Lab Edition. Un tapis aux dimensions atypiques de 508 x 480 mm qui arbore une surface supérieure hybride dont la matière permet d’avoir une glisse de qualité égale sur les axes X et Y et est traité pour être hydrophobe. Il intègre même une petite réglette pour mesurer les distances de déplacement de la souris. De ce que l’on peut dire, c’est que la glisse est effectivement très qualitative sur ce tapis avec peu de friction mais une glisse de type plutôt contrôle que vitesse, en plus d’avoir un design original, évidemment parfaitement en accord avec l’esthétique de la souris. Pour fêter cela, un petit entrainement spécial Asus ROG x Aim Lab est maintenant disponible dans l’applicatif.