Test Epomaker TH96 : Enfin de l'ISO !, page 2

Le clavier

Avant de vous dévoiler la bête, on passe rapidement en revue les accessoires fournis avec le clavier. Dans la boite, on retrouvera un câble USB-C blanc tressé, des keycaps additionnels, une double pince pour extraire les keycaps et les switchs et enfin, un petit jeu de trois switchs en spare. À noter qu’on retrouve également une cover en plastique taillée à la forme du clavier, qui pourrait très bien être utilisée comme protection anti-poussière lorsque l’on n’utilise plus le clavier.

Le Epomaker TH96 est proposé en deux coloris anthracite et blanc ou blanc/gris/jaune. Il existe, comme notre version de test, en layout ISO-UK, mais aussi en ANSI-US pour ceux que cela intéresse. Son format est assez original : 96%. Presque un format standard full-size, sauf qu’à bien y regarder, la disposition des touches directionnelles est semblable à celle d’un 75% : compactées sur la droite, alors que le pavé numérique est toujours présent.

On ne peut pas la manquer : on note la présente d’une imposante molette finement crantée en aluminium au-dessus du pavé numérique. Elle sert bien évidemment à régler le volume de l’ordinateur et lorsqu’on la presse, le son est désactivé. Derrière elle, on retrouve le port USB-C pour la synchronisation et/ou la recharge de la batterie du clavier et un bouton d’allumage/extinction qui sert aux deux modes sans-fil.

Sous le clavier, on retrouvera plusieurs bandes anti-dérapantes disposées ici et là pour assurer la stabilité du clavier sur votre surface de travail. On note également la présence de deux patins pour modifier l’angle d’inclinaison du clavier sur deux niveaux supplémentaires et l’un des patins cache l’encart dans lequel le récepteur USB en RTF 2,4 GHz pour être rangé.

Les keycaps sont donc en disposition ISO-UK. La bonne nouvelle étant alors qu’il est possible de changer le keyset entier pour un autre modèle à part en disposition ISO-FR ! Par contre, il faudra en trouver et un compatible avec le layout du clavier. Notamment faire attention à la taille de la touche Maj de droite, les autres restent standards. Les keycaps sont en PBT et au profil MDA. Ce dernier n’est pas très courant, il propose une ergonomie vraiment tout en douceur avec des angles et arrêtes arrondis.

Epomaker propose deux types de switchs sur ce clavier : les Epomaker Flamingo ou Budgerigar. Tous deux sont des switchs pré-lubrifiés, 5 pins et avec une stem en POM et renforcée à la manière des Kailh Box. Les Flamingo, ceux que nous avons sur notre exemplaire de test, sont des switchs linéaires légers (35 cN de résistance) qui ont une course de 3,8 mm et proposent une durée de vie de 100 millions de frappes ! Les Budgerigar eux, sont des switchs tactiles donnés à 55 cN de résistance et avec un housing en nylon, également avec une course de 3,8 mm et une durée de vie de 100M de frappes.

Les stabilisateurs sont eux aussi lubrifiés, mais le dosage semble largement trop et une telle quantité n’est pas du tout forcément synonyme de performances, cela peut même s’avérer contre-productif. On note que pour la barre Espace, on retrouve deux pads de silicone entre les stabilisateurs et les switchs.

Enfin, le clavier dispose d’une structure en plastique très épaisse qui abritent bien plus qu’un simple PCB. On note la présence d’un système de fixation du PCB en gasket mount pour assouplir et aider à insonoriser la frappe, tandis que le PCB est justement entouré d’une couche de silicone au-dessus et d’une mousse insonorisante en-dessous, ainsi que d’une plaque en acier pour retrouver les presque 1,2 kg sur la balance.