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Test Epomaker EK68, abordable et sans compromis ?, page 4

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Publié le 16 Mars 2023
Page: 4/5

Sous les doigts

Au sujet de l’esthétique et des finitions, on doit dire qu’on est assez satisfaisait de l’ensemble sur ce petit clavier. Son jeu de couleur est bien trouvé et si la couleur jaune vous gêne, il est de toute façon possible d’utiliser les autres keycaps fournies dans le bundle pour ne faire qu’un mix de gris et noir. Le rétroéclairage du clavier est également très plaisant, grâce à la plate blanc mat sous les switchs qui permet une diffusion feutrée et douce du rétroéclairage. Les finitions du clavier sont très bonnes : du plastique bien usiné et surtout une peinture qui imite le métallisé qui rend très bien pour le boitier. La molette est en aluminium et est bien stable : très peu de wobble à déclarer.

En ce qui concerne les keycaps, rien de spécial à redire non plus. On a du PBT double shtot, assez fin c’est vrai, en profil Cherry, dont la qualité globale est complètement cohérente avec le positionnement tarifaire du clavier. Les switchs que nous avons sur cette version de test sont des Epomaker Budgerigar. Des switchs tactiles dont la bosse est bien ronde et surtout longue : presque sur toute la course du switch, ce qui procure un feeling bien plus agréable que l’effet ‘’grain de sable’’ que l’on retrouve bien trop communément sur les switchs tactiles grand publics. Étant pré-lubrifiés d’usine, ils offrent un plongeon doux et agréable, avec un bottom bien prononcé et même inévitable, puisque comme nous le disions à l’instant, la bosse est grosse et impose de finir la course du ressort. Néanmoins, on note que très oeu de wobble au niveau de la stem qui est renforcée à la manière des switchs Kailh Box, ici en mieux fait, il faut le dire.

Les stabilisateurs présents sur le clavier bénéficient eux aussi d’une pré-lubrification d’usine, ce qui rend leur utilisable plus douce et plus stable, assez en adéquation avec le feeling général proposé par les switchs. Reste que la lubrification est imparfaite et qu’une petite retouche manuelle s’imposerait presque, qui à dépenser même quelques euros pour les changer et commencer à apporter d’autres petits éléments de modding ici et là (mousse, tape mod, etc.) pour améliorer le feeling à moindres couts. Car en matière d’insonorisation, ce petit EK68 est loin d’être le pire qu’on puisse trouve surtout sur cette gamme de prix, mais il est évidemment possible d’avoir mieux, malgré la structure gasket mount qui apporte tout de même un confort de frappe notable et assourdir légèrement les nuisances sonores.

En somme, toujours au regard de son prix, ce petit epomaker EK68 est à notre sens une très bonne base low budget à qui un modding petit prix conviendrait parfaitement.

Pour terminer, question autonomie, avec un rétroéclairage dynamique multicolore en luminosité maximum, on peut largement passer une petite semaine de travail avec. Avec le rétroéclairage éteint, on triple, voire quadruple le chiffre, ce qui est largement satisfaisant.

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Marque : Epomaker
Tags : Mecanique