Test Nuphy Halo75 Wireless : on le veut en ISO svp !, page 4

Sous les doigts

On pourrait faire très simple sur ce chapitre. Rien qu’en énumérant de manière rapide toutes les caractéristiques du clavier, largement détaillées dans le chapitre précédent, on sait que l’on peut s’attendre à une qualité de frappe bien au rendez-vous avec ce clavier. Dans les faits, c’est éprouvé.

Premièrement, le clavier ne souffre d’aucune disgrâce esthétique. Les couleurs sont propres et douces et la couche de silicone supérieure permet un rétroéclairage bien diffus et très feutré sous les touches. Le rendu est vraiment très plaisant à l’œil, épaulé par un lettrage raffiné sur les touches et des couleurs d’accentuation aussi bien choisies que douces (même si cela reste purement subjectif, on vous l’accorde). De même, les finitions sur l’ensemble du clavier sont très bonnes, aussi bien au niveau de la qualité des matériaux utilisés sur le boitier que pour les keycaps qui sont, rappelons-le, en PBT.

La qualité de frappe est excellente sur ce Halo75. Bien que le clavier ne propose pas de structure en gasket-mount, qui a la faculté s’assouplir la frappe et d’aider à l’abaissement des nuisances sonores, on se retrouve avec une frappe qui n’est pas si rigide que cela pour autant, bien aidée par la présence de deux couches de silicone au-dessus et en-dessous du PCB. Donc il est vrai que lorsqu’on a gouté au gasket-mount (à condition qu’il soit cependant bien appliqué), c’est une sorte de petit retour en arrière qui s’opère, mais cela reste un sentiment très léger. En comparaison sur notre GMMK Pro qui intègre ce type de structure dont on sait qu’elle est sur ce modèle assez perfectible, il n’y a finalement que très très peu de différence en termes de confort.

Nous sommes également très convaincus par les switchs, pré-lubrifiés d’usine, qui n’ont à notre sens aucun souci à se positionner face à la série Pro 2.0 de chez Gateron. Ils offrent donc un feeling en sortie de boite bien smooth, peut-être un poil plus que les Gateron. Le plongeon est donc doux et droit et presque aucune sensation de frottement ne se fait savoir à l’usage.

Là où nous sommes le plus satisfaits, c’est tout le traitement acoustique dont bénéficie ce clavier, surtout au niveau des stabilisateurs, lubrifiés et de bonnes factures et cette barre Espace très innovante. On ne saurait vraiment pas dire si le fait ‘’d’enfermer’’ les moules de croisillons pour les stabilisateurs ont un effet ou non sur les nuisances sonores, mais il est certain que la chambre en silicone pour le switch de cette barre Espace, épaulée par les pads en polycarbonate qui butent sur les pads en silicone offrent vraiment un traitement acoustique vraiment très convaincant. Déjà, la frappe sur cette touche est très douce et très bien stabilisée, mais elle est très légèrement amortie par cette conception particulière, sans tomber du tout dans un effet mushy d’un switch silent ou d’un o-ring. Bref, très plaisant sous les doigts et à l’oreille !

Enfin niveau autonomie, avec le rétroéclairage allumé sous chaque touche avec effet dynamique, nous avons pu tenir une bonne dizaine de jours sans aucun problème en RTF 2,4 GHz. À l’issue de ces deux semaines d’utilisation, lorsque l’on fait apparaitre le témoin de niveau de batterie restant avec la combinaison Fn+\|, l’indicateur est au bleu légèrement violacé, ce qui pourrait laisser entendre qu’il reste 30 à 40% de batterie. Le rétroéclairage éteint, on peut donc s’attendre à plusieurs semaines d’utilisation sans encombre.