ASUS ROG Ally, une console qui va faire oublier le Steam Deck ?, page 3

Le dos de l'Ally est tout aussi réussi que l'avant, peut-être même plus avec la bande en diagonale qui apporte un effet RGB, mais sans aucune diode. Et surtout, on retrouve enfin un oeil ROG ! A droite, celui-ci est une des deux ouvertures pour les ventilateurs, l'autre étant logiquement à gauche, à côté. Deux ventilateurs sont donc présents pour le refroidissement des composants, avec un large radiateur. Celui-ci est partiellement visible depuis la partie supérieure de la machine, via deux évents qui viennent séparer la connectique supérieure.

Outre la bande réfléchissante et les aérations, le dos présente deux boutons Macro 1 et Macro 2 qui seront à programmer dans Armoury Crate SE, avec possibilité de créer un profil par jeu / application si besoin. D'une texture plutôt lisse, il contraste avec les poignées blanches qui profitent d'un motif répété en triangles pour apporter un peu de grip. Ces poignées, au premier abord, peuvent manquer de profondeur par rapport à certaines manettes ou au Steam Deck, et nous devons avouer avoir eu besoin d'un temps d'adaptation pour bien prendre la machine en main. Et quel plaisir ensuite ! Si nous trouvons qu'il manque encore un peu de relief pour nos paluches, les découpes et formes sont très agréables pour la position des doigts et l'Ally trouver sa place naturellement dans les mains.

Pour en revenir aux deux boutons, le clic est franc malgré une course un peu longue et une force demandée qui semble un peu élevée. Encore une fois, il s'agit ici d'une adaptation à effectuer, avec comme sur le Steam Deck un potentiel défaut selon la position du doigt : vers le centre de la machine, les deux boutons reviennent vers la coque et on peut donc avoir tendance à appuyer en poussant vers le grip et non vers la coque. Une erreur, une deuxième, et on replace le doigt.

Sur le dessus se concentre donc le reste de la connectique, ainsi que les traditionnels boutons LR avec les gâchettes associées.

Du côté de la connectique, on retrouve un port ROG XG Mobile si jamais on dispose d'une carte graphique externe du même nom, avec bien entendu à l'intérieur un port USB Type-C également compatible Displayport 1.4. Le lecteur de carte mSD est présent à côté, avec la prise jack en combo pour le casque / micro. Suivent de l'autre côté un bouton double pour le volume, deux voyants et le bouton Power avec un lecteur d'empreinte intégré. Une bonne idée avec un déverrouillage très rapide du système, mais il faudra passer par Windows à défaut d'avoir un raccourci dans Armoury Crate SE directement.

Enfin, un petit mot sur les deux gâchettes et boutons associés. On retrouve une texture légère et agréable au toucher, mais il manque, de notre point de vue, une démarcation franche entre le bouton et la gâchette. Les deux sont alignés verticalement sur le bord, contrairement au Steam Deck ou à une manette Xbox, qui apportent un peu plus de confort à la prise en main. La course des gâchettes est également assez longue, avec une forte résistance qui surprend au début. Après quelques jeux, cette résistance se montre très efficace quand on a besoin d'ajuster sa vitesse dans un jeu de course, notamment.

Et si nous ne parlons pas de la partie inférieure de la console, c'est parce qu'il n'y a rien à dire. Tout simplement.

Du coup, un petit mot sur l'écran. Qui est superbe. Pas de mesure à la sonde pour cet article, juste un ressenti : les couleurs sont belles, il n'y a pas de glow et les noirs sont assez profonds pour apporter du contraste dans les jeux. Comme on le verra plus tard, il est possible de basculer entre différents profils selon les jeux et applications en fonction de ses préférences. Configuré à 60 Hz ou 120 Hz, l'écran est fluide et agréable. Mais surtout, nous retiendrons sa luminosité plutôt élevée qui lui permet d'être utilisable dehors avec du soleil. Il n'y a certes pas de traitement antireflet comme sur le modèle 512 Go du Steam Deck, mais celui-ci reste plutôt limité avec une faible luminosité de l'écran qui peut être handicapante. Bien entendu, peut se poser la question de la technologie IPS et non OLED ; et le choix était évident pour ASUS, il n'existait pas de dalle OLED avec les spécifications souhaitées pendant le développement de la machine.