Une souris amoureuse d’un Cyborg : Saïtek, euh, Cyborg ?, page 4

Glisse-Confort-Précision

En fait pour une Cyborg, elle s'apparente plus à une humaine. Humaine en termes de confort, humaine en termes d'utilisation. Bien moins guerrière que son appellation et son look le laissaient présager.

Elle tombe bien sous la main. De plus, la modification de la longueur est particulièrement judicieuse avec le petit effet high tech qui va bien. C'est un peu la frime en LAN ! Mais du coup avec cette caractéristique, chacun pourra avoir la souris qui lui convient : de petite taille ou plus longue à l'image des Razer. Certes il n'y a que 15 mm de réglage, et cela ne sert pas tous les jours. Mais force est de constater que ce petit plus est bien pratique.

Même si la plateforme du pouce lui confère un look et une ergonomie à part. Le reste de la coque joue plutôt dans le classique. De fait, elle ne déroute pas vraiment sur les premiers instants. La prise en main est immédiate. Sa coque plongeante vers la gauche impose peut-être une attention particulière. En effet, dans les premiers temps, il n'est pas rare de pousser la souris sur un clic droit et, du coup, il arrive que parfois l'utilisateur manque un peu de précision. Mais cette situation rentre rapidement dans l'ordre une fois cette particularité intégrée. Après, la précision est au rendez-vous.

Du côté du pouce, il faut reconnaître que cette découpe abrupte et la plateforme procurent un confort étonnant. Et cela se couple, avec une utilisation parfaite de presque tous les boutons. Presque parce que le bouton 5, celui qui s'active sur la partie avant du L, est moins évidente. En effet, le mouvement est moins naturel, il faut pousser devant avec le pouce. Ce n'est pas toujours facile. Mais pour les autres (donc il en reste pas mal), c'est nickel, parfait. De fait, les possibilités en jeu sont importantes, par exemple, zoom avant et arrière seront des formalités en FPS. Une bien belle performance.

Au niveau de la molette, le fait de pouvoir durcir ou pas le défilement est une excellente idée. Chacun trouvera le réglage qui lui plait. Les Fermiers aux gros doigts puissants ont optés pour le réglage dur. Un petit reproche, cependant, la molette est lisse et réglé au plus dur, elle peut devenir glissante si transpiration et gras de pizzas sont de la partie. A noter que la molette devient quelque peu bruyante lorsqu'elle est réglée au plus dur, le ressort s'entend. Et en évoquant le bruit de la molette, il faut aussi remarquer que les clics produisent un son agréable, sourd. Un peu à l'image de la 5K de Qpad, cela ajoute encore à l'impression de qualité.

Une mention particulière pour le réglage des profils tout à fait bien placé, sous l'index, à côté du clic droit, il pourra être manipulé à foison en jeu. Mais il ne permet pas de modifier le réglage des DPI. C'est dommage. Ceux-ci ne peuvent pas être régler à la volée, mais nous l'avons déjà dit.

Au niveau de la glisse, testé sur le Sota de Roccat, étonnamment, nous trouvons une glisse, certes plutôt fluide, mais rugueuse. Le fait d'avoir nombre de petits patins répercute le grain du tapis. Mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir, la sensation est particulière mais la précision est au rendez-vous.

Sur le Saïtek Cyborg, le couple est idéal. Fluide, sans frottement, avec un juste niveau de résistance, c'est un régal. Ajoutons que ce tapis Saïtek est une réussite en ce qui concerne ses qualités de glisse quelle que soit la souris utilisée, moins pour le confort du fait de sa toute petite épaisseur.

Sur l'AimB.Xl, fluidité résistante sera le terme exact. Aucune rugosité ne se fait jour, mais avec toujours ce côté ferme du tapis tissu.

Le Nova Killer3 procure une glisse très légèrement rugueuse mais souple et fluide. Elle n'est pas cependant à la hauteur du confort de glisse généré par le couple Saïtek.

En jeu, comme en utilisation bureautique, cette Cyborg est à son aise. La précision est présente avec ce qu'il faut de confort. Elle s'impose comme une souris au look qui plaira ou pas bonne à tout faire.