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Casque Ozone Oxid, page 3

Article
Oxid, the return !
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Publié le 27 Décembre 2010
Page: 3/4



Porter un casque sur la tête pendant des heures peut être parfois éprouvant, notamment avec certains poids lourds. Mais là, il faut dire que l’Oxid est franchement léger et de fait son port n’est pas désagréable du tout, loin de là.

Les écouteurs sont assez larges et profonds. Par conséquent, les oreilles, même massives, entrent dedans facilement. Au pire, elles frotteront peut-être un peu sur les bords, mais vraiment rien de méchant. Par contre, en contrepartie de le la conception circum-aural et surtout fermé, il y fait assez chaud. En cette période estivale des mois de novembre-décembre, c’est tout à fait supportable. Mais si vous résidez sous les tropiques chauds et humides, cela pourra ne pas être le cas. Toutefois, cela n’est quand même pas une étuve de sauna. Cela reste raisonnable en raison d’un point que nous aborderons par la suite. Le serre-tête de par sa grande largeur est quasiment transparent. Les mousses sont très souples, le skaï apporte en plus une touche de douceur fraîche. De fait, on le sent à peine voire franchement pas, il faut dire aussi qu’il est aidé en cela par le faible poids de l’Oxid. Par contre, il y a un reproche à faire. Les réglages du serre-tête sont beaucoup trop mous. On a un peu l’impression de régler un chewing-gum à sa taille. De fait, si vous touchez le casque en jeu ou ailleurs (ça marche aussi), vous déréglerez aussi sec les crans. C’est regrettable.

Au niveau de l’utilisation, comme nous le disions précédemment, il y a un autre aspect sombre. Ce n’est pas franchement rédhibitoire, mais l’Attack qui ne jouait pas la carte du circum-aural ne nous avait pas déçus. L’Oxid se veut fermé, mais le serre-tête manque de poigne au niveau du serrage autour de la tête. Résultat, les bruits de l’environnement extérieur sont relativement répercutés et donnent l’impression de résonner dans les écouteurs. Il suffirait pour amoindrir cet effet que le serre-tête opte pour un angle plus resserré de façon à plaquer plus nettement les écouteurs sur les oreilles. Cela permettrait d’isoler un peu plus l’utilisateur. Cela disparaît dés que le casque balance du son.

Justement au niveau de la qualité sonore, nous n’irons pas par quatre chemins. Ce n’est pas mauvais, mais cela reste une performance plus que moyenne en comparaison de l’Attack, par exemple. Celui-ci propose un excellent son au regard de son positionnement tarifaire. L’Oxid est plus cher et moins agréable et performant pour deux raisons.

La première est simple. A la connexion au pc, de suite, un souffle arrive. Faible, certes, mais permanent. Il disparaît lors de l’utilisation mais il est là. C’est moins ennuyeux sur un casque placé à ce niveau de gamme qu’un Tritton AX 720 par exemple. Mais ce n’est pas la panacée tout de même. Deuxième souci et pas des moindres. En écoute musicale, la restitution sonore est nettement au dessous de l’Attack. En effet, les basses sont assourdissantes, dans le vrai sens du terme. Elles étouffent le reste, et rendent le son sourd. Et c’est encore plus prégnant lorsque l’on active le bass-boost de la télécommande. Dans ce cas, c’est ultra puissant en basse mais totalement imprécis. Les aigus sont présents mais quasiment transparents, ils n’ont pas de relief et sont très peu puissants, il s sont absorbés par le rendu sur les graves. Les médiums, hauts ou bas, souffrent de l’ultra-présence des basses. Clairement, c’est un casque qui peine à restituer le spectre de façon sincère. Et c’est bien dommage car il est extrêmement confortable comme nous le disions ci-dessus. Le relief est assez plat. Pour vous donner une image, c’est un peu comme si vous écoutiez la musique de l’autre côté d’une porte fermée. En général, on préfère être du bon côté pour en profiter. Etonnement, enfin pas tant que cela, il est plus à l’aise sur un film par exemple. Le spectre est plus simple, moins de musique, plus d’environnement. De fait, son coté « « basse à outrance » ne le dessert pas. Il renforce explosions, fusillade et effets. De fait, il offre quelque chose d’agréable. A condition, bien sûr, de ne pas oublier de désactiver le bass boost. Parce que dans ce cas précis, c’est de suite moins sympathique et l’on retrouve ce côté assourdissant. En jeu, la situation est identique, le rendu est trop perturbé par les basses, et de fait, tout se chevauche, les voix, l’environnement. A nouveau si l’on désactive l’amplification des graves, le rendu est un peu meilleur, mais ce n’est pas encore ça.Un des points agréables concernant l’Oxid est qu’il propose une spatialisation plutôt convaincante. A ce niveau, il est assez performant. Il est assez aisé de distinguer les sons provenant de la droite de ceux de la gauche. Le micro est un poil faible, et déforme un peu la voix, mais cela reste anecdotique. L’important reste la clarté, et à ce niveau, il n’y a rien à redire.

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