Casque Arctic Cooling P261 : L'essentiel est là, page 3

L’entrée de gamme en général, mais ce n’est pas une règle absolue, ne peut pas tout offrir. Ce P261 est relativement dans l’exception.

En effet, ce petit casque n’est pas mal du tout. Premièrement au niveau du confort, la prestation est tout à fait correcte. Le confort est bon, certes pas exceptionnel mais il se porte facilement. Le serre-tête simplissime et surtout qui ne fait pas dans la profusion de mousse, ne génère pas d’appui excessif sur le haut de la tête. La bande de caoutchouc remplit son office de suspension, avec d’autant plus de facilité que le casque est léger. Comme quoi, la simplicité n’a pas que des inconvénients, le plus grand avantage reste la légèreté. De plus, de conception supra-aural, il aurait pu générer trop d’appui sur les oreilles. Mais l’angle du serre-tête n’est pas trop fermé, cela reste donc tout à fait acceptable. Les mousses des écouteurs très souples aident aussi pas mal. C’est donc un casque qui peut être gardé quelques heures sur la tête sans problème. Les réglages de serre-tête sont fermes, par contre leur coulissement n’est pas parfait, loin de là. Il faudra retirer le casque de la tête pour les modifier, car il faut être bien en ligne, sinon cela ne coulisse pas. De plus, il est assez net que les crans plastiques, a priori, ne dureront pas des années si l’on joue souvent avec. Il faudra prendre le partie de régler le casque une bonne fois pour toutes. La télécommande est située à une bonne distance de l’écouteur, et elle est facile d’utilisation. Même si pour plus de facilité d’utilisation, il aurait été plus judicieux d’opter pour le classique molette pour le réglage du volume. En effet, dans les premiers temps, dans le noir, les tâtonnements sont nombreux, et l’on se retrouve plus souvent à muter le micro qu’à régler le volume. De plus, les boutons à presser sont moins rapides et moins fins que la molette.

Le son de ce P261 n’est évidemment pas transcendantal. Cependant, la restitution est assez équilibrée. Le spectre n’est pas d’une fidélité à toute épreuve mais cela reste honorable. Il s’agit tout de même d’un casque vendu 20 euros environ. De fait, basses-médiums et aigus sont présents sans franc déséquilibre. Les basses ne sont pas d’une puissance exemplaire, mais elles évitent l’écueil classique d’être baveuses et surreprésentées. Par contre, il est à noter que la saturation arrive très, très rapidement. C’est un casque qui s’appréciera à des volumes raisonnables, voire faibles. Si vous poussez les basses deviennent rapidement saturés et bloquent net la restitution du reste du spectre. Les médiums ne s’en sortent pas trop mal, de fait, les voix sont assez bien rendues. Il y a une petitesse faiblesse dans les aigus, mais elle n’est pas catastrophique. Il est évident que ceux-ci ne sont pas très riches, ni cristallins, mais cela reste tout à fait acceptable.

En utilisation multimédia, la situation est bonne. En effet, les médiums déjà remarqués en écoute musicale prennent ici toute leur dimension. De fait, visionner un film ne vous transportera pas, mais cela se fera tranquillement sans que vous puissiez pester sur la qualité du son. Le constat est, somme toute, identique en jeu. L’environnement est bien rendu, et ce P261 dispose d’un petit avantage non négligeable pour les joueurs. La spatialisation est étonnante, peut être même la plus puissante qu’il nous ait été donné d’entendre. Certes, il ne s’agira que d’une simple stéréo droite-gauche, mais l’effet est là. La puissance génère un peu d’imprécision dans la restitution sonore, reste que c’est assez surprenant venant d’un casque de cette gamme. Le micro, en jeu comme dans d’autres utilisations, déforme la voix de façon importante et n’est pas du tout assez puissant. Il faut par exemple pousser le gain à 100% pour pouvoir réaliser les enregistrements de voix utilisables. I faudra donc bidouiller les réglages pour espérer être entendu en jeu.