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Zowie Celeritas, 2 concepts : la Célérité et la Pauvreté..., page 3

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Publié le 08 Février 2011
Page: 3/4



Comme vous devez le savoir maintenant, le mécanique, à la Ferme, on aime, on adore. Et ce pour de bien bonnes raisons, dont la principale reste le confort d’utilisation. Il suffit de traîner un petit peu sur le net pour s’apercevoir qu’avoir goûté au mécanique, c’est en prendre pour le reste de sa vie. En effet, une fois que l’on a tapé avec, et/ou joué avec, en général, on ne revient pas en arrière. Il est clair que cela fait un peu nostalgique (il s’agissait des premiers claviers) voire franchement passéiste. Mais il est net que le confort apporté est sans commune mesure. Ce Celeritas ne dément pas la situation, même s’il a bien quelques défauts.

Dans un premier temps, il faut vous dire que le Celeritas est un clavier aux switches Cherry (il n’y a, en gros, que deux ou trois fabricants de switches). Il a donc le mérite de ne pas être cher. Attention, quand nous affirmons « pas cher », le Celeritas est vendu 120€. On pourrait largement faire remarquer que 120€, c’est très cher, d’où le concept de Pauvreté ! Certes, mais pas pour un mécanique, certaines autres marques avec d’autres switches atteignent largement les 200€ le clavier, voire même nettement plus !! Il n’est donc pas forcément excessif, d’autant qu’il est équipé de switches marrons. Si vous avez lu notre test du Steelseries 7G et du Razer Blackwidow, vous saurez que ces modèles ont munis de switches noirs et bleus respectivement. Et les switches marrons ne sont pas si courant que cela, voire même franchement rares. Mais alors quelle différence entre les couleurs de switches ? Principalement, la force nécessaire à l’activation : les marrons sont les plus souples, il ne faut que 45 Cn de pression pour les enfoncer. Les noirs sont plus durs et nécessitent 60, ils sont donc "plus durs". Les bleus, quant à eux, imposent une pression de 50 Cn et possèdent un clic sensible à la descente. Comme nous le disions dans la vidéo, il existe des rouges, introuvables en France.

De fait, pour un clavier aux switches marron, le Celeritas est donc dans une gamme de prix relativement accessible et normale. Que nous apportent ces fameux switches ? C’est très simple, taper est encore plus facile et rapide qu’avec les bleus ou les noirs. A condition d’aimer une certaine mollesse dans la touche et dans la descente. Les touches n’offrent pratiquement pas de résistance, et avec le temps, la vitesse de frappe augmente nettement. Ce constat est aussi transposable en jeu, où les déplacements à l’écran ne sont que le prolongement des doigts. On ne sent pas vraiment les touches, on les entend surtout. Le Celeritas accompagne cette qualité de touches d’une inclinaison de bon aloi, malgré l’absence de pieds réglables. En effet, il permet de poser les paumes à plat sur le bureau et n’impose aucune cassure du poignet. Il est ainsi possible de taper pendant des heures sans douleur.

On retrouve le défaut du mécanique, à savoir le bruit. Cependant, il faut dire que le Celeritas est peut être le moins bruyants des «méca ». En effet, la souplesse aidant, on prend vite le pli d’effleurer les touches, non plus de les frapper. De fait, là où le Blackwidow fait « cLIc-cLIc… » et le Steelseries « cLAc-cLAc… », le Celeritas ne fait qu’un petit « clac-clac… ». Ceci étant, cela reste relativement bruyant, n’importe quel clavier à membranes ou à ciseaux fera moins de bruit, sachez-le ! Toutefois, il ne s’agit pas d’un bruit désagréable, il aura baigné l’enfance de certains de nos lecteurs.

Il y a par contre quelques défauts sur ce Celeritas. Malgré son utilisation parfaite ou pas loin, il présente un défaut de finition qui peut être difficilement acceptable pour le prix. En effet, au bout de quelques heures d’utilisation en jeu, le lettrage des touches se noircit irrémédiablement. A priori, le lettrage utilise un marquage blanc qui semble poreux. Du coup, le lettrage s’emplit d’impuretés de doigts (transpiration, pizza, coca ou rhum-coca, enfin bref, le tout venant du gamer en goguette). Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est dommage. D’autant que cela n’aurait pas coûté plus cher de choisir des keycaps marquées au laser. Enfin, cela peut permettre de le tuner en commandant un set de couleur . Autre petit défaut, compensé en partie par la justesse de la fabrication du chassis, déjà cité ci-dessus, l’absence de pied de réglage. Soit il vous convient tel quel, soit c’est fichu.

Mais venons-en au plus gros défaut de ce Celeritas, quoiqu’en dise Moon, progamer sponsorisé par Zowie, le RTR Speed est une…blague ou au pire une fumisterie. A la Ferme, on ne plaisante pas avec les appels marketing. Explication : testé sur notre machine de jeu, avec une souris Zowie EC2 de tous les jours, sous COD7, dès que l’on passe à une vitesse supérieure à 1x, tous les déplacements à la souris sont micro-saccadés. Il n’y a plus aucune fluidité dans le « regard ». Il s’agit peut être d’un bug spécifique à notre configuration. Mais se pose un autre problème sur le principe, accélérer le temps de réponse d’une touche de l’ordre de milliseconde est un peu fumeux. En effet, quel joueur peut se prévaloir d’atteindre la milliseconde en tapant d’un doigt. Et une fois activé en 8x, le fait de ne pas relever le doigt se transforme de suite en une série de frappe. Exemple concret, sous Word, en 8X, maintenir la touche « Backspace » un demi seconde, c’est effacer la phrase entière. En jeu, c’est moins sensible, mais l’on peut se retrouver à recharger deux fois. De plus, calé sur 1x, le clavier est tout de même ultra réactif, bien plus que n’importe quel autre clavier. Bref, nous ne sommes pas convaincus du tout du système et tout à fait satisfait de sa réactivité en 1x. Comme quoi, la simplicité du Celeritas en lui-même se suffit, il n’y pas besoin de concept méga PGM !

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Marque : Zowie