Souris Speedlink Ferret, la souris transparente, page 4

Il est important de préciser que l’utilisation du mot transparent ne renvoie pas à une quelconque péjoration. Bien au contraire ! En effet, une souris transparente est une souris qui a la capacité de disparaître, d’être oubliée. Ce qui n’est pas la moindre des qualités. C’est dire aussi qu’elle devient pratiquement le prolongement naturel des doigts.

Et c’est le constat avec cette Ferret. Certes, sa compacité pourra déplaire. Elle impliquera nettement quand même un maniement en bout de doigt, il est inutile espérer la tenir à pleine main. Elle est effectivement trop petite pour cela. Reste qu’il est bien précisé sur la boîte l’aspect compact de la chose. En conséquence de quoi, tenue du bout des doigts, sa légèreté fait des merveilles. Elle se manie sans force, la prise en doigts (!) est tout simplement une peccadille. On la saisit, et pis c’est tout. A noter toutefois, qu’a contrario de certaines vraies compactes, la Ferret n’est pas fatigante. En effet, lorsque la souris est trop petite, les doigts forment un crochet qui crispe la main et la fatigue. Là, ce n’est pas le cas, nous avons pu l’utiliser pendant plusieurs heures d’affilé sans ressentir la moindre fatigue, la moindre crampe.

Avec la Ferret, on travaille, on joue, on fait ce que l’on a faire. Et le tour est joué. Elle se prête bien à toutes les utilisations. Il faut ajouter, de plus, que le bouton de DPI est plutôt bien placé, quoique qu’un peu trop en arrière. De fait, on l’active sans trop y penser dans CS4. Bref, d’un point de vue ergonomique, ce n’est pas mal du tout.

Ensuite, les boutons réagissent bien. Les déclenchements sont francs et les courses souples. Il y a peut être un peu de bruit au clic, mais rien de bien méchant. La molette est parfaitement préhensible, du fait de sa grande taille. La colorisation en fonction du niveau de DPI retenu est, quant à elle, tout à fait visible. Cela nous change de notre Zowie EC2 dont le bleu et le violet se confondent allégrement.

La glisse sur notre 9HD est bonne, sans grande résistance. Par contre, la présence des patins de petite taille à l’avant se ressent au niveau de la rugosité. Son faible poids l’aide beaucoup et ne génère quasiment pas de frottement. Sur nos deux autres tapis de test, le constat est identique. La légèreté fait des merveilles et l’on perd le côté granuleux du 9HD. Bref, il n’est pas besoin de s’éterniser sur le sujet de la glisse tant la Ferret l‘exécute simplement et tout à fait correctement, sans souci, à son image, finalement.