Revoltec K102 Touch, un clavier multimédia tout plat, page 3

En prélude, il nous faudra dire qu’il s’agit d’un clavier qui nécessitera un rodage. En effet, le low profil implique obligatoirement l’utilisation de ciseaux ou de dômes caoutchoucs. Et là, force est d’avouer que nous avons dit une bêtise pendant la vidéo de présentation puisqu’en réalité le K102 a choisi des…dômes et non pas des ciseaux. Enfin à noter qu’il y a quand même des dômes quand il y a des ciseaux. Mais la présence des ciseaux permet de démultiplier et de rendre fluide le mouvement de descente des touches. Le K102 aura donc la force de ses faiblesses, à moins que cela ne soit la faiblesse de ses forces, ou les deux ?? Euh, zut, nous sommes perdus.

Bon dans un premier temps, au niveau du confort, le K102 s’en sort plutôt pas mal. En effet, au niveau de son inclinaison, il est agréable, et le repose poignet rend de fiers services. A ce niveau du moins, il permet une frappe confortable. C’est nettement moins le cas des touches. Quand nous parlions de rodage, il est clair qu’il en nécessite un au niveau des dômes. Les touches, tout du moins leurs descentes, deviennent plus souples au fur et à mesure de l’utilisation. Par contre, nous pouvons vous citer un contre exemple avec la touche A qui reste désespérément dur et qui grince même parfois. Elle vous obligera à vous y reprendre bien souvent deux fois. Ce clavier a aussi l’exigence d’une frappe centrée, si vous êtres un peu décalé lors de votre frappe par rapport au centre de la touche, cela durcit sensiblement la descente. Le déclenchement reste, toutefois, assez ferme. Ce qui peut être un avantage pour les personnes qui recherchent un clavier qui pardonne les approximations de frappe. Celles-ci ne se traduisent pas obligatoirement par la retranscription de la lettre à l’écran. Cela dit, il reste tout à fait utilisable au quotidien, et nous sommes en ce moment même en train de taper le texte de ce test sur le K102. Preuve qu’il est tout à fait utilisable et pas si désagréable que cela, nous avons accepté de mettre de côté notre bon vieux mécanique. Il est vrai que vous connaissez maintenant notre avis et notre intégrisme pro mécanique. Par contre, le K102 est doté du même défaut que notre Celeritas, à savoir, une matière poreuse pour réaliser le lettrage. En quelques heures à peine, les lettres principales se sont noircies des principales toxines de bout de doigts !

Le repose poignet est une bonne et une mauvaise surprise. La bonne pour commencer est le fait qu’en se repliant protège bien, voire même mieux que tout ce qui existe, les touches de la poussière. Ainsi le clavier et les touches restent propres et ne s’empoussièrent pas à la vitesse de la lumière, comme c’est le cas dans un environnement fermier. Il est aussi une bonne surprise, dans la mesure, où comme nous le disions ci-dessus, il participe grandement au confort. Par contre, la mauvaise surprise vient de sa piètre rigidité, la faute à des plaques de plastique pas suffisamment épaisses. Il a aussi un désavantage regrettable, le clavier est grand, très grand une fois le repose poignet en position « confort ». Cela peut gêner sur un bureau encombré, ce qui n’est bien sûr pas le cas à la Ferme ! Le pavé tactile constitue une excellente surprise. Il est parfaitement fonctionnel, et il ne présente aucune latence, aucune imprécision comme on peut voir parfois. En l’occurrence, il n’est pas nécessaire de s’y reprendre plusieurs fois. On met le doigt et l’action est engagée. Et comme il prévoit les cas de figure les plus communs, c’est un plaisir de passer par le clavier pour ouvrir sa boîte mail, son navigateur. Sur une utilisation vidéo-ludique, le K102 ne présente pas de d’incompatibilité majeure. En effet, il sera tout à fait possible de l’utiliser puisqu’il présente une réactivité suffisante tant dans les déplacements que dans les autres actions. Exception faite du A, qui véritablement, n’est pas à la hauteur du reste.