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Revoltec Fight Mouse Elite, pour faire parti de l'Elite ?, page 4

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Publié le 24 Mai 2011
Page: 4/5



Comme nous vous le disions, deux écoles s’affrontent dans le petit monde de la souris de jeu, celle du Micro d’Argent de la Simplicité et celle de la Technicité. La Revoltec Fight Mouse Elite joue dans la cour de la deuxième école. En effet, l’ergonomie est travaillée et a pour résultante cette forme si particulière. Toutefois, force est de constater que cela fonctionne bien. La Fight Elite tombe bien dans la main, elle se loge assez naturellement au fond de la paume. A noter qu’elle ne sera pas faite pour être prise du bout des doigts en raison de sa taille. Elle reste massive, relativement en tous les cas. Par conséquent, même prise de telle manière, elle viendra naturellement en appui sur le fond de la paume. Elle demandera par contre un temps d’adaptation, comme ses clones. Cela dit, on prend assez rapidement le pli. Une remarque en passant, le côté droit interchangeable est une bonne idée. Cependant, à la Ferme, nous avons particulièrement apprécié celui monté d’origine, la simple encoche. En effet, pour les gros doigts boudinés, calleux et pleins de gras de pizza des Fermiers que nous sommes, le deuxième n’est pas des plus agréables. Nous avons peiné à placer correctement les didis. Mais cela reste une question de choix et de taille de doigt.

En termes d’utilisation, les choses se passent de manière optimale aussi, à quelques exceptions près. En effet, les clics sont tout à fait agréables, le déclenchement est ferme et la course courte. Cependant, la course est assez raide en comparaison de notre Zowie. Cela n’est pas une critique en soi, car cela ne gêne en rien l’utilisation, juste un constat. Les boutons latéraux auraient pu être placés de façon un peu plus « droite ». En effet, ils sont placés de biais et sous l’arête, et lorsque l’on cherche à les activer dans les débuts, on peut parfois avoir un peu de mal à remettre le pouce dessus. Le curseur DPI est bien placé, quoique qu’un peu en arrière. Il est donc aisé de monter et de descendre ses DPI en fonction de ses besoins. Les boutons centraux n’appellent pas de critiques et sont facilement utilisables. Par contre, la molette nous a nettement moins séduit. Elle est suffisamment large pour être facilement préhensible mais les crans ne sont pas francs. Elle a un petit côté caoutchouteux que nous n’aimons pas. Par contre, mention spéciale pour la quadri-direction bien pratique en surf internet, voir en jeu quand on peut l’assigner.

Rien à redire sur la qualité du capteur. Il ne bénéficie pas des dernières innovations du type Twin-Laser ou autre, mais il marche bien sans appeler aucune critique. Il supporte les déplacements rapides comme les petites résolutions et les exigences de précision, notamment sur CS4. Mais nous le répétons encore une fois, à moins de faire les frais d’un capteur défectueux, tous marchent parfaitement bien. De plus, il est bien évident que la résolution à 5040 DPI n’a, à nos yeux, guère d’intérêt. De fait, en partie ou en utilisation courante, il n’a pas montré aucune faiblesse, calé à 1800.

La Fight Elite présente une petite spécificité non négligeable à nos yeux…encore qu’avec nos claviers mécaniques bruyants, cela pourrait presque passer pour de l’ironie. Mais il faut quand même le dire, la Fight Elite est une souris relativement silencieuse. En effet, par rapport à la moyenne et notamment la Zowie et la Kone[+] qui trônent sur nos bureaux, elle est nettement moins bruyante. Les clics sont certes un peu aigus mais assez faibles, et la molette ne génère qu’un tout petit bruit cliquetis à la manipulation, elle est très discrète. Un peu le contraire de la souris en général qui est plutôt bien illuminée tant par les phares que par le bandeau translucide arrière. Heureusement, il est possible de sélectionner une couleur plutôt qu’une autre par l’intermédiaire du profil. Il sera donc possible de l’accorder au mieux à la tour.

En termes de glisse, même si la Fight Elite est lourde, les patins céramiques font merveille et restent à ce jour ce qu’il y a de mieux. Attention, ce qu’il a de mieux mais avec une caractéristique importante, c’est souple, fluide, facile mais rugueux, très rugueux. L’effet pervers de la céramique est sa totale absence de capacité d’absorption des rugosités de quelque tapis que ce soit. De fait, lors des déplacements, ça résonne dans la souris, et pas qu’un peu. Mais il est vrai que ça glisse bien, même très bien, c’est presque d’ailleurs presque limite savonnette. Autre avantage énorme de la céramique, ça glisse bien sur tout…mais pensez quand même à éviter le bureau en verre. Il pourrait fort bien ne pas apprécier des masses !

Exemple concret, à ce moment précis, sur notre Steelseries 9HD, comme nous vous le disions ci-dessus, nous avons côte à côte, la Zowie, la Revoltec et la Kone [+]. La Revoltec n’offre quasiment aucune résistance au mouvement malgré son poids imposant. La Zowie, qui pourtant glisse bien, paraît être un parpaing sur un sol béton, et ne parlons même pas de la Roccat, qui semble collée à la glue sur le tapis en plus aussi rugueuse. Sur le Cyborg de Saitek, même constat, sans l’aspect rugueux. La Fight Elite est loin devant, la céramique fait encore parfaitement bien son travail. Le Nova Winner III confirmera encore cette écrasante et insolente domination de la céramique sur le domaine de la glisse. Avec ce petit bruit de fermeture éclair, inhérent au Nova ! A noter toutefois, que si elle glisse bien et partout, elle fait un peu payer son poids par une inertie plus importante que pour ses copines du jour, nettement plus légères (de l’ordre de 30 à 40 grammes en moins). Vous comprendrez donc que nous vous conseillons de ne pas charger avec les poids la Fight Elite, à moins franchement d’apprécier jouer avec une brique.

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Marque : Revoltec