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QPad MK-80, du méca qualité AK (-47) ?, page 3

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Publié le 15 Novembre 2011
Page: 3/4



Nous commençons à avoir l’habitude des claviers mécaniques, mais aussi des switches bleus Cherry. Vivement même que nous arrivent les claviers équipés de rouge, histoire de trouver un peu d’autres sensations de frappe.

Au niveau du look, le QPad est un clavier qui sort nettement du lot. Le design est nettement plus travaillé que sur un 6Gv2, mais cela reste avant tout une question personnelle. Mais même si la finition est excellente, le lettrage avec rétro-éclairage aussi, le look est moins consensuel que la concurrence. Cela dit, cela reste un avis à la Ferme que vous ne partagerez peut-être pas. En tous les cas, force est de constater qu’il se reconnaîtra au premier coup d’œil puisque son clone Ione n’est pas disponible sous nos contrées.

A l’utilisation, premier constat immédiat, l’adaptation ne nous est pas facile. En effet, notre Celeritas de tous les jours propose des touches très rapprochées, du coup, celles-ci nous paraissent un peu trop éloignées. Reste que le MK-80 se rapproche plus du design commun à ce niveau. Il est certain qu’au bout d’un temps assez rapide les choses évoluent vers plus de facilité, d’autant que les touches bien séparées les unes les autres aident à la frappe dans les débuts. Clairement, ce n’est pas un défaut du clavier, plutôt une habitude de frappe prise par votre testeur. Autre constat immédiat, il tombe bien sous la main, mais la courbure demande une petite adaptation. D’autant que le châssis est très peu épais. Par conséquent, posé sur le bureau, il est très à plat, un peu trop pour nous-mêmes. Nous l’avons donc surélevé pour obtenir une inclinaison plus satisfaisante. Une fois trouvé un juste milieu, le clavier devient un modèle de confort puisque la cassure du poignet disparaît. Il est ainsi possible d’obtenir un axe doigts-poignets-avant-bras-accoudoirs du fauteuil cuir et ronce de noyer pratiquement droit. Un bon point pour les pattes de réglages qui permettent deux niveaux, nous avons choisi le plus bas pour obtenir le résultat cité ci-avant. A ce moment, il propose donc une bonne inclinaison et celle-ci s’allie bien avec le repose-poignet. Etant donné que celui-ci ne se fixe que par les pattes et ne colle pas au corps du clavier, il garde une liberté de mouvement qui lui permet de suivre le clavier, quelle que soit la surélévation (ou pas, s’il est à plat). De plus, le revêtement est parfait, doux, adhérent sans être collant, ni glissant. Le seul problème minime est que l’autre maxime « J’aime ma R…. » se trouve juste sous le poignet, les stries avec. Les stries ne sont pas vraiment gênantes, mais la maxime risque fort de disparaître avec le frottement. En tous les cas, c’est un clavier à utiliser avec son repose-poignet, on gagne nettement en confort de frappe.

Au niveau de la frappe, on retrouve les excellentes sensations de frappe typé switchs bleus. A savoir, une belle souplesse accompagnée du fameux clic tactile. Celui-ci est tout à fait sensible à la descente de la touche. La course est classique, même si elle donne étrangement l’impression d’être plus courte que nos switchs marrons. Pourtant, les switchs bleus ou marrons ont la même coque, seuls les ressorts diffèrent ainsi que la présence du point tactile. En tous les cas, la remontée est nettement moins vigoureuse qu’avec des noirs, et un peu plus qu’avec les marrons. En tous les cas, comme toujours avec le mécanique, la frappe en bénéficie de façon importante. En revanche sur ce modèle, nous avons été confrontés à un comportement que nous n’avions pas encore vu. En effet, certaines touches, pas toutes, oscillent de façon plus marqué que sur les autres claviers mécaniques de la Ferme. En fait, certaines « tournent » un peu autour du point de pivot, laissant à penser qu’elles sont mal fixées dans la croix du switchs. Cela ne ralentit pas la frappe, mais donne une impression un peu élastique. Cela est aussi à l’origine d’une moindre précision dans la frappe. Attention, cela n’empêche pas la touche de descendre comme sur ce genre de désagrément le ferait sur un vilain membrane, mais la sensation sous les doigts est là. Les switchs bleus pardonnent assez facilement les errements dans la frappe. De fait, cette élasticité ne pénalise pas vraiment le clavier en termes de frappe et de rendu en jeu. A priori, cela peut provenir du fait que les touches sont assez écartées, et il faut aussi que les ressorts se rodent un peu. Nos 6Gv2 et Celeritas sont aujourd’hui bien rodés et les ressorts plus souples et de fait très agréables. En tous les cas, la frappe reste tout de même rapide, les sensations en jeu sont excellentes. Il n’y a pas de manque de réactivité. Bref, c’est un bon clavier tant pour le travail de tous les jours que pour le travail pour la Ferme, le jeu ! Vous pourrez réaliser quelques APM avant de le mettre à genoux.

Le rétro-éclairage est excellent, mais la diode placé sur le haut de la touche fait que le bas de la touches est moins rétro-éclairé. C’est particulièrement visible sur les touches de fonction F1…Cela dit, il reste agréable car même au niveau de l’intensité maximale, il n’éblouit pas. Il devient très bleu, mais supportable. Les lettres sont bien visibles même dès le premier niveau. Un bien bon rétro-éclairage en somme. C’est un peu tout le contraire du bruit de ce MK-80. Nous nous en doutions, et nous le savons, les claviers mécaniques, c’est bruyant. Les switchs bleus ajoutent le clic aux touches qui viennent régulièrement frappe le châssis. Mais là, le MK-80 bat des records, en effet, la barre espace, la touche entrée et bien d’autres claquent particulièrement. Le bruit est très nettement audible et supérieur à ce notre Celeritas génère. Indubitablement, il risque fort d’échouer au WAF. Il peut retourner aux vestiaires sans même être monté sur le ring. Les quelques fonctionnalités de hub USB, de hub audio n’appellent pas de remarque. Elles sont tout à fait utilisables, mais elles sont aussi à l’origine d’un surcoût non négligeable sur les claviers mécaniques. Au-delà de ça, l’USB a accepté nos clés, et l’audio nous a rendu de fiers services. En effet, depuis notre DACisation, nous n’avons plu d’entrée micro. Grâce au MK-80, le problème est résolu. Reste la question du prix, encore une fois, il s’agit d’un mécanique, cela reste donc cher. Mais arrivent sur le marché des modèles autres dont les velléités sont d’occuper la plus haute marche et pour cela, elles ont travaillées sur les prix. De fait, là où le MK-80 affiche un 129 euros, d’autres devraient demander un poil moins. Cependant, le design sera peut-être plus classique.



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Marque : QPAD