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Clavier mécanique I-Rocks 6251, page 3

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Publié le 16 Janvier 2012
Page: 3/4



Si vous êtes lecteurs assidus de la Ferme, vous savez que nous sommes plutôt aficionados des claviers de type mécanique. D’une part parce que lorsque l’on tape pas mal de texte, cela reste largement supérieur en termes de confort à n’importe quel clavier à membrane ou à ciseaux. D’autre part, parce qu’en jeu, cela reste aussi un must. Cela n’apporte pas de skill particulier, à la Ferme, on l’a et pis c’est tout. Mais cela donne une belle sensation de réactivité, notez bien que nous avons parlé de sensation. En effet, le confort, certes inférieur du membrane ou du ciseau, ne lui enlève rien à la réactivité en jeu.

En tous les cas, ici avec ce 6251 et ses switches rouges, nous avons découvert un excellent niveau de confort. D’une part, le clavier en lui-même propose un bon confort, à la condition d’utiliser les pattes de surélévation. Dans le cas contraire, sans les pattes, nous l’avons trouvé un peu trop à plat. L’absence de repose poignet est la deuxième critique que nous pourrions lui faire. La présence de cet élément est, en général, un bénéfice pour le confort. Ici, il faudra passer par la paume à plat sur le bureau. A moins, et c’est notre cas, de ne pas taper avec un repose-poignet ou de, justement, considérer que pouvoir en choisir un est une chose essentielle. En tous les cas, au-delà de l’absence du repose-poignet, relevé, il propose une accessibilité des touches tout à fait dans la normale. Le deuxième point est celui des switches rouges qui sont, tout simplement, à notre sens, les meilleurs qui soient. Ils sont aussi à l’aise en jeu qu’en frappe. Leur douceur est un régal pour les doigts, la descente linéaire bénéficie pleinement de cette mollesse d’un excellent aloi. En fait, il suffit de poser le doigt et la touche descend toute seule. La remontée est nettement moins typé catapulte que les noirs, mais encore suffisante pour qu’on le ressente sous les doigts. En revanche, ils ont un énorme défaut, ils sont ultra exigeants. En effet, ils sont tellement souples que le fait de l’effleurer suffit à activer la frappe. Du coup, si vous ratez votre lettre, vous êtes sûrs que toutes celles que vous avez touchées transparaissent à l’écran. C’est finalement la plus grosse difficulté. Sinon, c’est tout bon. En jeu, le niveau de confort et la souplesse se retrouvent et renforcent la sensation en jeu. La fluidité des touches réapparait à l’écran et l’on se surprend à accélérer les mouvements juste parce c’est bon. Bref, vous l’aurez compris, à nos yeux, ces switches sont supérieurs en tous points aux autres. D’un point de vue classement, nous aurions tendance à dire que suivent de très prês les marrons, un tout petit moins souples, mais avec un point sensible agréable. Et viennent fermer la marche respectivement, les noirs et les bleus.

L’un des avantages du rouge est qu’en raison de sa souplesse, on prend vite le pli de ne pas bourriner. C’est totalement inutile, et en découle directement un meilleur « silence ». En effet, entre guillemets, car on ne peut pas parler de silence concernant les claviers mécaniques. Mais le bruit de ce 6251 est nettement inférieur à celui d’un BW ou d’un Celeritas. On retrouve ce bruit légèrement sourd de la keycap qui vient frapper le châssis, mais comme on prend moins d’élan, ça tape moins fort. En revanche, le bruit de ressort des touches doubles et de la barre espace est bien plus important que sur les autres. A priori, avec le temps et le rodage, le bruit paraît moins important. Cela dit, cela est certainement plus en rapport avec une forme d’accoutumance au bruit. Mais pour être tout à fait clair, ce clavier propose un niveau de bruit presque WAF. Certes, il y a du bruit, mais c’est tellement moins important qu’avec les switches bleus que Madame le trouve silencieux…pour vous dire.



Globalement, le 6251 est un excellent clavier au niveau du jeu et de la frappe intensive. Il a, cependant, à sa décharge un look plus que moyen au regard de la production qui doit débarquer sous peu. Dans les défauts, nous pouvons mettre aussi un manque de rigidité, ce qui semble être une constante chez I-Rocks, au niveau de la partie centrale du clavier. En effet, à l’utilisation, on voit nettement le châssis s’abaisser à la frappe juste en dessous de la barre espace. Cela dit, cela n’a strictement aucun incidence tant sur le fonctionnement du clavier qu’a priori sur son espérance de vie. A la Ferme, on aime bien le mécanique, ce n’est pas une nouvelle et du coup, dites vous bien que ce 6251 a une utilisation que l’on peut qualifier d’intensive. De plus, quand on met cela en rapport avec les switches rouges, nous avons clairement trouvé l’allié de nos longues soirées d’hiver tant vidéo-ludiques que laborieuses. Enfin, pour terminer sur les notes négatives, ce 6251 est atteint de la même maladie, que l’on peut soigner, des touches qui se noircissent. Encore une fois, la peinture des marquages semble poreuse et absorbe allégrement les saletés de bout de doigts. Cela dit, comme nous le précisons, cette maladie n’est pas incurable, il suffit de passer les touches avec un alcool spécifique (dont notre cerveau de blond a oublié le nom) pour totalement les récupérer. Elles redeviennent à cette occasion aussi blanches qu’au premier jour. Une dernière remarque, pour finir sur une note positive, sur les leds des keycaps avec fenêtre, elles sont très utiles pour, bien évidemment, s’assurer du blocage ou pas. Mais, en plus, elles sont d’une bonne luminosité et ne génèrent aucune gêne sensible. A noter aussi, que comme nous sommes sur du switches Cherry classiques, nous nous sommes permis assez rapidement de passer le 6251 en white blanked. A savoir, toutes les touches en blanc sans marquage, ce qui, tant au niveau domestique que professionnel, vous assure que personne ne touchera à votre machine par peur de taper n’importe quoi.

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Marque : I-Rocks
Tags : Mecanique