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Test Souris Razer Ouroburos, page 4

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Publié le 23 Janvier 2013
Page: 4/5



Concernant Razer, on peut lire à peu près tout et n’importe quoi. C’est une marque qui a ses émules (y compris dans la team) et ses détracteurs. En tous les cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que Razer étudie quand même plutôt sérieusement la question de l’ergonomie d’une souris. Par conséquent, l’affirmation est simple, l’Ouroboros pourrait gérer tous les différents types de prise en main, du palm au finger grip, en passant par le claw. Pour cela, elle joue la carte de la modularité. Certes, les réglages ne la transforment pas non plus radicalement, au point où elle pourrait être méconnaissable. Cela dit, sur la longueur, on obtient déjà une belle ampleur. Les parties latérales amovibles permettront soit d’obtenir une souris compacte soit une souris massive dotée de plateformes afin d’y reposer les doigts. En ce qui nous concerne, à la Ferme, nous avons trouvé notre bonheur souris au plus court et petits côtés, coque arrière abaissée au maximum. Ainsi, elle se prête particulièrement bien au finger grip. Par curiosité, nous avons testé d’autres configurations, et il est clair qu’elle pourra s’adapter facilement aux autres types de prise en main. Il est à ajouter que nous avions une petite crainte en raison des arêtes de la coque arrière. Elles en sont en rien sensibles dans la main en finger grip. En palm ou claw grip, elles sont déjà plus sensibles sous le début de l'auriculaire et de l'annulaire. Ce n'est pas sensiblement gênant, juste sensiblement ressenti. De plus, nous devons ajouter que la remarque d'un de nos lecteurs est tout à fait exacte, les réglages intermédiaires de la coque arrière entre le haut et le bas du réglages sont sources de jeu conséquent.

Au niveau des boutons, l’Ouroboros s’en tire bien, voire très bien. En effet, en ce qui concerne les clics, ceux-ci sont larges, ont un déclenchement souple mais marqué, une course ni trop longue, ni trop courte. Les boutons latéraux sont parfaits du côté du pouce, ils sont tout à fait préhensibles. En revanche, côté petit doigt, si le premier est placé au bon endroit, le deuxième est un peu trop en arrière et demandera tout de même un peu de contorsion pour l’activer. Là, où l’Ouroboros innove, c’est en transformant ces fameuses parties amovibles en bouton. En effet, celles-ci sont montées sur switches et deviennent un gros bouton. C'est pourquoi nous avons deux curseurs de blocage en dessous, ils permettent leur désactivation physique. Il faut prendre le coup pour les utiliser de la bonne manière. Si le gauche est génial, nous sommes moins séduit par celui de droite qui demandera une belle séance de musculation du petit doigt. Ils sont effectivement un peu durs, mais c'est intrinsèque à leur positionnement. Il ne s'agirait pas de les activer à chaque déplacement de la souris. Le molette est excellente, même si les crans (pas de possibilité de la mettre défilement libre)auraient mérité un peu plus de fermeté. Le défilement est souple, et elle est précise. Les boutons situés juste au dessus sont correctement préhensibles. Il faudra passer obligatoirement par un assignation de tous les boutons afin de pouvoir utiliser l'Ouroboros parfaitement, par défaut, cela devient vite une gageure.

Le capteur constitué de deux capteurs, un premier laser et un second optique, fonctionne parfaitement. Mais, l'Ouroboros est exclusive. Elle n'accepte pas d'autres souris sur la machine. Ce qui est le commun de notre machine, et pour le coup, le capteur a été particulièrement perturbé. Il bougeait seul, avait des sauts aléatoires jusqu'à ce nous débranchions notre EC2. C'est à savoir. Une fois cette précaution prise, nous avons joué, travaillé, joué avec sans aucune récrimination à faire vis de ce capteur. Si ce n'est qu'encore une fois, 8200 DPI, ce n'est pas pour nous. 2000 DPI nous auront bien suffi. Cela nous aura peut être évité de subir le bug du passage des DPI à la volée en jeu. En effet, il semble que l'Ouroboros puisse friser le curseur pendant quelques secondes dans ce cas de figure.

L'autonomie est toujours compliquéz à tester. En effet, en tant que vieux Fermiers, jouer 12h d'affilée n'est plus dans nos capacités. Mais en tous les cas, nous n'avons pas remarqué de faiblesse à ce niveau. Après une charge tout juste complète, nous avons pu utiliser la souris quasiment trois jours à dose plus que correcte.

Au niveau de la glisse, c'est Byzance, ni plus, ni moins. En effet, malgré un poids coquet et placé sur l'arrière, ce qui déroute un peu au début (l'affaire de quelques heures), elle glisse divinement bien. Posée sur notre Func 1030 XL, coté vitesse, c'est le paradis de la lisseur et de la souplesse. Concrètement, elle glisse mieux que notre EC2 qui se pose pourtant en référence. Nous ne sommes pourtant pas sur une glisse type savonnette, que nous exécrons par ailleurs. La sensation de contrôle n'est, dans ce cas, pas à notre mesure. Nous avons décliné l'exercice avec nos autres tapis de test, et le constat est sans appel, elle glisse parfaitement bien quels que soient les parties amovibles en place. De fait, sur le 9HD, nous avons plus de rugosité en raison de la présence de gros grains sur le tapis tout en conservant une quasi absence de résistance. Avec le Saitek Cyborg, décidément un bon tapis, certainement introuvable maintenant, c'est le paradis, lisse, douceur, peu de friction, bref un excellent couple. Avec le Nova Winner III, l'Ouroboros réussit le tour de force de s'absoudre de cet aspect collant au début du déplacement. Enfin sur le tissu, encore une fois, elle glisse bien, donnant même une excellente sensation en gommant la résistance naturelle de celui-ci. Bref, du beau travail. En revanche, malgré tout, l'Ouroboros reste une souris lourde, comparé aux quelques 80 grammes de l'EC2. Et cela se ressent nettement dans la manipulation. Il y a une belle inertie, elle demande de la poigne pour être déplacée. Mais c'est un peu le lot commun de toutes les souris sans fil, le poids est leur ennemi.



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Marque : Razer