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Souris Bloody ZL5A, page 4

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Publié le 29 Juillet 2014
Page: 4/5



La coque a de faux airs de déjà-vu, toutefois, si elle se rapproche d’une M de Corsair, ce n’est pas tout à fait identique. En fait, la ZL51 en est largement inspirée, mais elle est moins plongeante sur l’arrière, les clics descendent moins bas etc. Il y a finalement un paquet de points qui différent. Cela dit, au final, vous vous doutez bien que nous allons retrouver des constantes au niveau de la prise en main. Une chose est sûre, en termes de prise en main, malgré un look assez marqué, la ZL5A est plutôt consensuelle. En effet, elle tolère relativement bien les différents types de prise en main. La coque, pourtant courte, vient se caler plutôt bien contre la paume. Et si la découpe peut laisser craindre le fait de sentir un peu trop les arêtes, il n’en est rien. Pour être très concret, autant la TL8A est tout en arête sans vraiment en avoir le dessin, cette dernière est plus « sensible » que la ZL5A qui en a le dessin et l’est pourtant moins. De fait, si elle est nettement plus à l’aise en claw ou en finger, elle ne refuse pas un bon vieux palm. Il est tout à fait possible de poser la main à plat sur la ZL5A. En outre, elle est de taille relativement contenue, à peu de chose près de celle de notre Kone Pure Opptical, légèrement plus grande. Elle ne demandera pas de temps d’adaptation de par son aspect facile.

Au niveau des boutons, nous avons du switches Omron du côté des clics. Il n’est plus nécessaire de les présenter. Il est question de bon matériel, normalement fiable dans le temps. Le fonctionnement est irréprochable avec un déclenchement suffisamment sensible pour être facile et suffisamment ferme pour ne pas se déclencher intempestivement. La course est assez courte. Bref, ça clique très bien. Si le premier bouton situé derrière la molette est préhensible de bonne manière, les deux autres sont un peu trop en arrière. Il faudra aller les chercher avec un peu de contorsion. Mais, comme avec la TL8A, étant donné qu’ils sont plutôt affectés à l’Ultra Core, l’utilisateur ne les active pas tous les quatre matins. La molette est tout à fait sympathique, précise avec un bon défilement et une bonne préhension. Enfin les boutons du côté gauche n’appellent pas de critique particulière. D’ailleurs, le bouton curseur mérite presque une félicitation. En effet, il s’adapte parfaitement au mouvement du pouce, il se bascule d’avant en arrière en suivant la première phalange du pouce. C’est vraiment une excellente idée. Les autres, plus classiques, demandent le mouvement que l’on connaît tous qui demandent celui-là de déplacer la troisième phalange, un peu comme se déboîter le pouce finalement. D’ailleurs sur les vraies souris ergonomiques (pas celles de jeu, les vraies), on place le bouton du pouce sur le haut de la souris afin d’obtenir un mouvement plus naturel. Pour en revenir aux boutons de la ZL5A, excepté le fait qu’ils sont un peu petits, ils sont bien placés et le bouton sniper très accessible. Il est d’ailleurs bien pratique en jeu pour les situations de snip, en scope, le ralentissement des DPI est le bienvenu.

Au niveau de la précision du capteur, nous retrouvons l’Avago 9800. Il s’agit du capteur haut de gamme du moment. Inutile d’épiloguer, il fonctionne très bien, il est fluide, propose bien trop de résolution pour le commun des mortels. Bref, du bon capteur.

En ce qui concerne la glisse, là, c’est Byzance. En effet, nous retrouvons les patins en alu, comme sur toutes les Bloody et autant être direct, ça marche le feu de dieu. Ils proposent une glisse très facile, très fluide avec une superbe gestion du frottement…Enfin gestion, le terme disparition serait plus adapté. Sur le Func 1030 et sur le Steelseries 9HD, il n’y a aucune résistance dans le déplacement, avec une jolie finesse. Les gros grains du 9HD ne sont pas même répercutés dans la souris, le déplacement se fait avec douceur, sans aucune rugosité. Avec le Saitek Cyborg, il y a un peu de résistance, même si, encore une fois, il y a moins de résistance qu’avec d’autres souris. Le silicone promet de la douceur, et c’est évidemment bien le cas. Comme avec la TL8A, le Nova Winner III passe bien, mais a priori la forme des patins influe un peu. En effet, elle accroche très légèrement en début de mouvement, elle ne parvient pas à dissiper aussi bien que sa consœur l’aspect collant du Winner III. Cela dit, l’ensemble reste relativement agréable. Avec le tapis tissu, la prestation est aussi énorme qu’avec la TL8A. En effet, la glisse est très souple, sans frottement. Les Bloody à patins alu sont tout simplement les meilleures, à notre sens, sur tapis tissu. Point positif de ces patins, ils sont pratiquement inusables…en tous les cas, ils pourront venir à bout de votre tapis.



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