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Kit clavier souris Cooler Master MasterKeys Lite L, page 3

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Publié le 22 Juillet 2016
Page: 3/4



Etant donné qu’il faut bien commencer par l’un des deux, nous commencerons par le clavier. Les lignes épurés du clavier ne feront pas oublier que nous avons un modèle somme toute classique. En effet, le MasterKeys Lite est un clavier à membranes. Et pour être tout à fait honnêtes, le choc a été important à la première séance de frappe (en effet, nous commençons toujours par une séance de texte, avant de jouer avec les claviers). Il y avait fort longtemps que nous n’avions pas tapé avec un clavier à membranes, neuf de surcroît. De fait, force est de constater que le fonctionnement, s’il n’est pas désagréable, n’a rien de comparable à celui des ressorts de nos switches Topre. De fait, il y a un vrai et sensible effet on/off avec ce MasterKeys. A l’utilisation donc, la touche s’enfonce après un infinitésimal temps de résistance, ensuite le dôme en caoutchouc s’affaisse. La résistance, en comparaison de nos switches mécaniques, est assez importante. L’effort demandé est donc automatiquement plus important. Cela dit, à la frappe, c’est assez facile et la frappe n’est pas si fatigante que cela, mais elle reste toutefois moins confortable. Il n’est pas possible de tout avoir, le prix doux et l’aspect mécanique. En jeu, pour être tout à fait sincères, si les conditions de confort différent un peu, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas du tout impossible de jouer dans d’excellentes conditions. Le clavier est tout à fait réactif, il ne procure aucune sensation de flou.

Concernant les switches que Cooler Master a implantés dans ce clavier, il faut préciser que la construction diffère un peu de ce que l’on peut croiser sur un classique clavier à membranes. C’est d’ailleurs ce qui a permis à Cooler Master de nommer son système Mem-chanical. Cela semble un peu limite tout de même au niveau de l’appellation, cela dit, ces switches disposent d’une chambre et d’une plongeur coulissant dans la chambre. Cet ensemble repend donc quasiment à l’identique celle d’un switch mécanique, mais en lieu et place d’un contacteur et d’un ressort, nous trouvons un dôme et un contacteur. Cela offre normalement un peu de rigueur dans le fonctionnement du switch. Ajoutons à cela que nous avons déjà vu ce type de proposition, notamment du côté des coréens d’Irocks avec le K10. Au final, le système fonctionne plutôt bien, mais certaines touches semblent imparfaitement maintenues. Sur les touches uniques, il n’y a pas ce ressenti, mais les touches doubles, surtout la barre Espace, y sont sensibles. Le clavier est agréable à la frappe, nous l’avons dit. Cela étant, il demande l’adjonction d’un repose-poignet pour être parfait. En effet, sans cet appendice, il est assez haut (comme tous, pourriez-vous faire remarquer) et l’utilisateur aura donc du mal à reposer les paumes à plat. Rappelons comme toujours que, malgré tout, ce n’est pas une position d’utilisation à conseiller (excepté en jeu). Les mains devraient être en suspension au-dessus du clavier avec un axe avant-bras/poignets le plus à plat possible. Au final, une fois les paumes sur le repose-poignet, pas de souci, le clavier est très bien à plat. C’est avec les pattes repliées que nous nous sommes sentis le plus à l’aise. Dépliés, l’inclinaison est un peu trop importante. Les touches doublées de fonction sont pertinentes, heureusement, car sans elles, point de modifications de couleurs ou autre. Toutefois, les touches multimédias déportées sur le pavé Ins demandent un peu d’habitude. En effet, traditionnellement sur les touches de Fonction, nous les avons cherchées un peu dans les premiers temps.

Ce MasterKeys Lite place aussi, nous l’avons déjà dit, le RGB à la portée de toutes bourses. Si c’est joli, soyons très clairs sur un point, sans aucune possibilité de le paramétrer manuellement, tant au niveau des temps de passage d’une couleur à l’autre que de la durée de telle ou telle couleur, il n’y a là qu’un aspect purement esthétique. Les effets sont classiques, mais en nombre suffisant pour un clavier sans pilote. L’utilisateur pourra modifier le spectre lumineux en intervenant sur le rouge, le ver et le bleu. Il sera aussi possible d’accélérer les passages de couleurs dans les différents modes. La plaque d’habillage métallique placée sous les touches permet d’obtenir un effet halo sympathique. Toutefois, étonnamment, les keycaps au double marquage marquent plus le pas sur la partie haute que sur la partie basse, ce qui est d’ailleurs dû en partie à la position de l’observateur. Les plongeurs sont effectivement totalement translucides et n’empêchent donc pas la luminosité de passer. En revanche, il y a bien un point négatif avec le clavier, le bruit…Pour un clavier à membranes, il est particulièrement bruyant, nous avons bien un ou deux membranes qui traînent à la Ferme, et aucun ne fait autant de bruit. C’est très remarquable au niveau de la barre Espace qui, par une petite déficience de maintien, claque de manière trop audible. Les keycaps classiques quant à elles résonnent à la remontée. Au final, nous avons là un clavier audible, très audible.

Du côté de la souris, nous avons là un modèle classique, pour ne pas dire très classique. Si elle ne louche pas absolument du côté des codes propres à une IM, il n’en reste pas moins qu’elle joue une partition consensuelle. Ainsi, à la prise en main, elle ne demande pas de temps d’adaptation. Elle se glisse dans la main et l’utilisateur aura toujours eu l’impression de l’avoir eu sur le bureau. Cependant, la taille contenue ne lui permettra pas d’être à l’aise avec tous les types de prise en main. En effet, si elle accepte facilement une prise en main de type claw ou finger grip, sa finesse, sa relative longueur et sa courbure importante ne permettent pas de se sentie à l’aise avec un palm grip. Ainsi, la main à plat ne trouvera pas l’espace suffisant.

Du côté des boutons, les switches Omron sont agréables, comme souvent, le déclenchement ne pose pas de problème, suffisamment sec pour ne pas être activé malencontreusement, et suffisamment doux pour ne pas être difficile. La course est, en outre, courte. Les boutons latéraux sont moins qualitatifs. En effet, le bruit est assez sourd et surtout ils sont un peu caoutchouteux à la descente. Rien de rédhibitoire, mais nous avons vu plus agréables. En revanche, ils sont parfaitement préhensibles et tombent bien sous le pouce. Le bouton de DPI, en raison de la taille de la souris, n’est pas particulièrement sur l’arrière. Il ne demande donc pas de replier exagérément le doigt pour être attrapé. La molette, quant à elle, est suffisamment proéminente pour être parfaitement préhensible. Le défilement n’est en revanche pas des plus agréables. En effet, nous avons une petite sensation de freinage dans le défilement, avec des crans un poil mollassons. Cela dit, pas d’inquiétude, elle réalisera tout à fait le boulot, mais nous avons eu plus performant sur ce point, y compris dans des gammes tarifaires identiques.

Le capteur, quant à lui, propose de l’optique avec des niveaux de résolution tout à fait acceptables et pas délirants. Les niveaux proposés sont plus que suffisants : 500, 1000, 2000 et 3500 DPI. La fluidité est au rendez-vous, de même que la précision. Que ce soit en jeu ou sur le quotidien, le capteur Avago aura donné toute satisfaction. Cela était assez prévisible puisqu’il équipe aujourd’hui une bonne partie des souris à capteur optique.

La souris du combo est légère, tout juste plus de 90 grammes, elle ne demande donc pas un effort particulier pour être déplacée. Ainsi, placée sur notre Func 1030 XL surface vitesse en place, elle se meut facilement, avec un niveau de résistance très faible. Cela s’effectue dans une grande douceur. La résistance est très légèrement inférieure sur notre Steelseries 9HD, mais la douceur moindre. Les petits patins avants de la souris répercutent un peu le gros grain de ce tapis jouant la carte de la précision. Avec notre Saitek Cyborg, la souris du kit MasterKeys Lite L allie souplesse, facilité et grande douceur. Le faible poids et la conception silicone du tapis favorisent un excellent fonctionnement, à coup sûr, un bon couple. Elle se débrouille très bien sur notre vieux Nova Winner III, parvenant à ne pas être gênée par l’aspect collant en début de mouvement de ce tapis âgé. Notons toutefois que la résistance franchit ici nettement un cap ; elle se ressent bien plus que précédemment. Sur notre Noppoo tissu, les choses se déroulent bien, voire même très bien, merci le poids limité. De fait, malgré une augmentation automatique du niveau de frottements, nous conservons une belle facilité dans le mouvement, évident liée ici à une grande douceur. Sur ce point, il n’y a rien à dire, la souris du kit est une bonne glisseuse.

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