Test NAS Synolog DS923+, le même, mais plus Zen, page 2

Le design du NAS Synology ne change pas, et nous n’y voyons aucune obligation, il est proposé dans un plastique noir qualitatif suffisamment sobre et élégant. La face avant comporte de gauche à droite et de haut en bas les 4 baies pour les disques durs 3.5’’, le bouton d’allumage, un port USB 3.2 Gen1, des diodes d’activités.

Les baies disques s’ouvrent facilement en insérant son doigt sous la baie, puis en la tirant vers le haut.

Les baies sont entièrement en plastique et sont de bonne facture. Elles ont l’avantage de disposer d’un système sans outil : des baguettes maintiennent le disque dans le caddie et sont détachables depuis leur extrémité. Le disque se glisse alors dans le caddie et les baguettes précédemment retirées viennent le sécuriser. Il est également possible d’insérer un disque 2.5’’ en utilisant les vis fournies dans le bundle.

La baie peut ensuite être verrouillée à l’aide de la clef hexagonale fournie dans le bundle.

Les faces latérales comportent le logo de la marque qui est perforé pour permettre un (léger) apport d’air.

La face arrière se compose des connectiques ainsi que de la zone d’extraction d’air via 2 ventilateurs de 92 mm situés dans la partie haute. La connectique se compose de gauche à droite et de haut en bas du port d’alimentation, d’une trappe permettant l’ajout d’une extension réseau (sous le format d’un connecteur E-SATA), d’un port USB 3.1 gen 1. Au-dessus du port d’alimentation est présent un port d’extension permettant d’étendre le nombre de baies du NAS à 9 via une unité d'extension DX517. Encore au-dessus se trouve un bouton reset ainsi que les deux port Ethernet 1 Gigabit. Tout à droite une fente de sécurité Kensington permettra de sécuriser le NAS.

Sous le NAS, nous retrouvons trois trappes d’accès. Les deux situées au centre permettent d’ajouter jusqu’à deux SSD M.2 Gen3. Celle à l’extrémité droite donne accès à un connecteur JTAG à des fins de débuggage et n’est pas destinée au commun des fermiers.

Ce qui nous permet de rebondir sur l’extension de la RAM avec une prise en charge officielle jusqu’à 32 Go. Cette dernière s’effectue par la façade en enlevant les baies.

Revenons sur le choix du matériel pour cette version.

Nous avons vu que le processeur est un Ryzen R1600, un processeur disposant de 2 cores et 4 threads cadencés à 2.6 GHz et disposant d’un boost à 3.1 GHz. Ce choix peut paraitre contre-intuitif, mais si le changement fait perdre 2 cores (compensés par 2 threads), il permet surtout de gagner en IPC (Instruction Par Cycle) ainsi que sur la modernité de l’architecture. Le NAS se dote ainsi d’une mémoire ECC (Error Correcting Code), ce qui est toujours un avantage intéressant pour garantir la fiabilité de la sacrosainte donnée. Contrairement à la précédente génération, ce processeur est dépourvu d’IGP (Integrated Graphics Processor), ce qui n’est pas dommageable pour un NAS administré à distance et sans sortie vidéo. Cependant, un des usages de ces NAS est pour certains le décodage de fichiers vidéo sur des fichiers multimédias ou des flux vidéo issus de caméras IP. Nous perdons donc la possibilité d’un décodage matériel à l’aide d’une puce IGP, ce qui dérangera sans doute quelques utilisateurs.