Souris Gaming Arctic M551 & M571, page 3

Que ce soit la blanche ou la grise, donc la M571 ou la M551, l’ergonomie est bonne. Cependant, notre préférence va nettement à la blanche.

Ces deux souris sont assez agréables, mais pour autant, la M551 demandera un peu d’adaptation. En effet, l’ergonomie retenue sur ce modèle est moins naturelle que sur la M571. Elle ne suit pas le mouvement naturel de la main et oblige à travailler plus à plat. Non pas que cela soit un défaut, mais posée à côté de la M571 et de notre Zowie EC2 de travail (pff, travail = COD6, NDLD), cela se ressent immédiatement. Du coup, c’est une souris qui se tiendra plus particulièrement la paume à plat, du bout des doigts, ce n’est pas la panacée. D’autant que le plastique dur est glissant, de fait, après une pizza, elle peut échapper et glisser. La M571 de par sa forme ne peut vous échapper, et elle peut se tenir indifféremment du bout des doigts ou à pleine paume. De plus, sa courbure (elle donne un peu l’impression d’avoir été tordue vers la droite) suit la main et lui permet de se caler au fond de la paume quel que soit le mode de préhension.

Les boutons sont assez semblables d’un modèle à l’autre. Tout juste, peut-on constater une différence au niveau du bruit. La M571 sonne plus aigu que la M551. Mais toutes deux sont assez bruyantes en comparaison de notre Zowie ou de notre G9. Les clics proposent un déclenchement ferme et une course souple, comme les autres boutons d’ailleurs. Sur la M571, nous avons doit à un petit bouton en plus du clic gauche qui permet de faire un double clic immédiat, il est bien sûr prévu pour le jeu mais peut s’utiliser à tous les moments où le double clic est nécessaire. Que ce soit en jeu ou ailleurs, il est d’un part bien placé, mais aussi véritablement très pratique. C’est assurément une très bonne idée. Mention spéciale pour les boutons latéraux de la M571 particulièrement bien placés et extrêmement souples, mais pour autant leur placement intelligent évite de les déclencher involontairement. Ils sont véritablement proche de la perfection, et ce n’est pas rien sur une souris vendu une vingtaine d’euros. Par contre, cette mention est finalement presque obstruée par l’indigence des molettes. La M551 dispose d’une molette, n’ayons pas peur des mots, pourrie ! Molle, élastique, sans cran marqué, vous pouvez la déplacer de haut en bas sans qu’il ne se passe quoique ce soit à l’écran. Il est même possible de passer des crans sans qu’il y ait le moindre défilement. Heureusement, la M571 s’en sort nettement mieux, même si ce n’est pas encore le top. Les crans sont bien plus marqués et elle est pleinement fonctionnelle. De plus, même si elle n’est pas trop proéminente, le choix du caoutchouc gris finement cranté lui permet d’être facilement préhensible. Pas de remarque particulière sur les boutons de DPI, bien placé et qui permettent de modifier ceux-ci à la volée facilement. Aborder les boutons de DPI permet d’évoquer les leds. Sympathique et discrète sur la M571, flashy et inesthétique sur la M551. En effet, le vert du réglage à 800 n’est franchement pas top, et les autres ne sont pas mises en valeur par la fenêtre moyenne placée au dessus.

Pour ce qui est de l’utilisation, en jeu, ou en bureautique, la précision est globalement au rendez-vous. Globalement, parce qu’on retrouve un effet de crénelage sur des mouvements précis accompagné d’une réactivité presque trop…réactive. C’est sous CS4 en 800 DPI que c’est le plus visible. Cela n’empêche en rien le bon fonctionnement, ni une bonne précision mais est un peu perturbant au début. Il s’agit aussi d’un capteur qui accroche au bureau de façon importante. En effet, même si la souris est à 1 cm du tapis, le capteur dirige encore le Hud ou la flèche ! Ce qui n’est pas idéale en jeu. Vos replacements pourront être laborieux.

Sur la glisse, le choix de petits patins fait par Arctic n’en fait pas de mauvaises glisseuses, mais il en fait des glisseuses rugueuses. En effet, sur le Steelseries 9HD, la glisse est bonne, il n’y a pas de grosse résistance. Pour exemple, la M571 glisse aussi bien et aussi légèrement que la Zowie, par contre, la M551 est un cran en dessous, mais on a un peu l’impression de glisser sur du gravillon. La faute en revient à ses patins de petites tailles. La rugosité du tapis est intégralement retransmise dans la souris. Cela provient aussi du fait que les patins sont durs comme du bois sur la M551, un peu moins sur la M571 qui, du coup, est un peu moins rugueuse. Par la suite, sur les autres tapis, c’est toujours la même histoire. Un tout petit peu plus collant sur le Saitek, mais du coup, ici, nous retrouvons une belle lisseur. A vrai dire, c’est ce type de tapis qu’il faudra privilégier. Sur le Nova Winner 3, c’est encore plus ferme, mais toujours avec lisseur. De fait, à part sur le Steelseries où l’on sent une différence entre les deux Arctic, sur les deux autres tapis, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Reste que la glisse la plus sympathique en termes de sensations s’effectue sur le Cyborg ! Nous avons effectué nos séances de glisse avec le M571 chargée au maximum afin de pouvoir la comparer avec la M551 puisque, ainsi, elles ont un poids quasi identique. Déchargée, la M571 nous a paru encore plus agréable, à condition bien sûr d’apprécier les souris légères.