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M8600, Aivia pas mal du tout, page 4

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Publié le 24 Août 2011
Page: 4/5



Cette M8600 est mal servie par son nom, il n’est pas très jojo ; cela dit c’est une belle souris, fonctionnelle et efficace. En termes de prise en main et de confort, elle laissait présager un confort moyen en raison de toutes ces arêtes. En réalité, ce n’est pas le cas, elle tombe bien en main. Elle se manipule aussi bien du bout des doigts, encore faudra-t-il les avoir musclés car elle est lourde, ou encore en la tenant la main plein à plat dessus. Elle se prête facilement à tous les types de prise en main. Et petite cerise, et pas des moindres, elle est ambidextre, les gauchers pourront se laisser séduire. De plus, l’ergonomie simple des côtés est plutôt pertinente, puisque la préhension en crochet trouve là des emplacements de bon aloi. Le pouce vient naturellement se poser, se reposer sur la proéminence de plastique. En revanche, la sensation n’est pas exceptionnelle en raison de la présence de ce vilain plastique nervuré, il n’est pas très agréable sous les doigts. Mais encore une fois, le choix ergonomique est bon. Il y aura un bémol à apporter toutefois concernant les boutons, nous y reviendrons. Le seul véritable défaut d’ergonomie est l’arête centrale qui traverse de part en part la souris. Celle-ci se sent parfaitement bien dans le fond de la main. Elle n’est pas suffisamment vive pour être douloureuse, et on s’y fait relativement vite. Cependant, elle est présente et se sent. Une coque plus arrondie, ou à tout le moins, pas d’arête à cet endroit aurait été plus pertinent. Pour le reste, à l’exception de la lourdeur, elle reste confortable. En effet, le poids est assez important, du coup, l’inertie dont elle fait preuve nous a déroutées un temps.

Au niveau des boutons, la M8600 est plutôt dans le haut du tableau. En effet, les clics se déclenchent facilement et sont ultra souples. Il est possible de cliquer rien que par le poids d’un doigt qui s’endort. La course est courte. Les boutons de DPI sont bien placés et parfaitement accessibles. Du coup, il reste possible de monter et de descendre en fonction des besoins sans trop se poser de questions. En revanche, le bémol dont nous parlions ci-dessus concerne les boutons latéraux. Ils sont placés juste sous les arêtes droite et gauche. Du coup, ils « disparaissent » un peu et il est parfois un peu difficile de les activer, pouce bloqué par l’arête. Ils sont aussi placés trop en avant. Ce constat est identique de l’autre côte, et encore plus prégnant avec le petit doigt, excepté pour la distance, plus en rapport avec la longueur du doigt. Il faut vraiment bien se placer sur le bouton, parce qu’au demeurant ils sont tous les quatre de la même qualité que les autres. Le molette quant à elle fait montre de crans marqués et un peu typés cliquetis, de petits crans quoi ! Cela dit, ils restent relativement fermes et du coup, la molette est agréable. Même si elle n’est pas en alu, elle est à la hauteur de l’ensemble. Les clics de la molette sont précis et il n’y a aucune sensation de mollesse, de fonctionnement caoutchouteux. Bref, du tout bon pour la molette.

Avant d’aborder la glisse et la précision, il nous faut féliciter le système de chargement-rechargement de la batterie. Même si le bouton « Open » est sous la souris, un montage sur ressort permet à celle-ci de se libérer rapidement, et on enclenche l’autre un peu comme un chargeur de pistolet (à clous, pour ne pas paraître totalement psychopathe, encore qu’avec, on puisse faire très mal…). Les rechargements se font rapidement. L’autonomie semble excellente, puisque nous n’avons pas rechargé le temps du test, alors que le sample avait déjà servi. Quang Gigabyte annonce 50 heures d’affilée, nous ne pourrions vous dire. Par contre, une semaine d’utilisation normale et pas l’ombre d’une recharge…

Au niveau de la glisse, il est indubitable que la M8600 pèse lourd, très lourd. Cela se ressent dans le déplacement, de plus, passant d’une légère EC2 à la M8600, c’est presque le coup à choper une tendinite. De fait, vous l’imaginez, si la M8600 glisse bien, très bien même, elle le fait avec une belle dose de résistance et de frottement. Cela dit, sur notre 9HD, la glisse reste souple, fluide, preuve que les patins sont bien positionnés et de bonne qualité. En allant, vers nos traditionnels tapis plus fermes, le Nova Winner 3, le Saitek Cyborg et notre Boogie Bug XXL, nous retrouvons les travers ou qualités de chacun d’entre eux, amplifiées par le poids important. En fait, sur le Nova, la glisse est bonne, avec une lisseur relative, en raison des petits grains…mais il est tellement usé qu’il est presque lisse. Sur le Saitek, le silicone fait merveille et gère bien le poids, la souris glisse bien avec souplesse, un bon couple. En revanche, si nous avions un couple à déconseiller, c’est M8600-tissu. Le tissu caractérisé par un frottement important trouve en la personne de la M8600 la souris à laquelle il ne plaît pas. Lourde, elle s’enfonce presque dans le tapis, autant dire que la résistance et le frottement sont à son paroxysme. Bref, la M8600 est plutôt une souris de tapis rigide. A moins de vouloir jouer avec le fil, mais c’est là se priver du principal atout de la M8600.

En effet, il n’y a pas de fil sur ce gros mulot. Et comme sur les dernières productions, vous pouvez vous lever tôt pour trouver la moindre latence. Elle réagit comme une bonne filaire, ni plus, ni moins. D’autant que le capteur est redoutable de précision, cependant ils le sont tous maintenant ! Il est précis, fluide, réactif et en plus, il monte à 6500 DPI…Quel intérêt ? Très honnêtement, aucun, c’est tout bonnement injouable à ce niveau, mais en 2000 DPI, ce qui est largement suffisant pour nous PGM Fermiers, il est très bien. Bref, encore une victoire de canard.

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