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Non, pas bleu, l’Avatar de NZXT, page 4

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Publié le 11 October 2011
Page: 4/5



Même si l’on peut être critique sur le choix des matières réalisé par NZXT, les plastiques déçoivent un peu, même si la qualité globale n’est pas à remettre en cause. Elle reste un peu en retrait de ce que peut proposer aujourd’hui la concurrence. En effet, pour un prix identique, l’on trouve nettement plus chiadé. Toujours est-il que l’Avatar, si elle perd quelques points dans la bataille sur cet aspect, n’a pas à rougir, loin de là, de sa prise en main et de son ergonomie. En effet, cette Avatar tombe bien en main, fait de sa finesse et de sa longueur de beaux atouts. Dans un premier temps, la longueur (relative) de la souris permet de la caler parfaitement bien contre la paume de la main. Ce qui, pourtant, n’empêche aucun mode de préhension, du bout des doigts comme à pleine paume. Dans un deuxième temps, la finesse la rende quasi universelle, il n’y a pas de temps d’adaptation. En effet, les souris les plus basiques que l’on peut rencontrer dans nos diverses activités professionnelles restent relativement fines pour satisfaire au plus grand nombre. Du coup, l’Avatar n’impose pas de se faire à sa coque, elle se glisse dans la main et puis c’est parti. Les découpes ergonomiques des côtés sont pertinentes et les plateformes renforcent encore la possibilité de la caler…ou pas, en fonction de votre choix. Véritablement, cette Avatar se fond dans la main, et réussit à ne pas imposer une quelconque adaptation.

En termes d’utilisation, elle n’appelle pas de critiques particulières. En effet, les clics, même si le plastique, nous le disions, n’est pas des plus classieux, il n’en reste pas moins que le fonctionnement est impeccable. Le déclenchement est net, quoique un peu dur. Cela dit, il reste envisageable d’appuyer un peu n’importe où sur les larges clics, tant le fonctionnement est optimal. La course des clics est assez longue mais n’est pas perturbante pour autant. La molette, tant que nous sommes sur le dessus, même si elle est cheap, propose des crans de belle qualité. En effet, ceux-ci sont très bien marqués et nets, sans aucun côté caoutchouteux. Elle reste très précise, et surtout très agréable à manipuler. Le seul reproche que l’on puisse vraiment lui faire, c’est de ne pas être plus en hauteur du reste de la coque. Elle ne fait qu’affleurer, cela dit, elle reste parfaitement préhensible. Les boutons latéraux, pourtant identiques, ne sont pas du tout à la même enseigne. Si celui de gauche à utiliser avec le pouce reste tout à fait fonctionnel, il n’en va pas de même pour le droit. En effet, le pouce ne ressemble pas vraiment au petit doigt, cela est une évidence, et pourtant NZXT semble ne pas l’avoir pris en compte. Il est mal placé, difficile à actionner, bref, en un mot comme en cent, il est quasi inutilisable à moins de se casser le petit doigt et de le ressouder de travers ! Certes, c’est un peu dur, mais il reste quand même peu préhensible. On court toujours derrière. C’est dommage.

En ce qui concerne le fonctionnement du capteur, il n’y a rien à redire. Le capteur capte bien, et sans souci. Quelle que soit la résolution choisie, le déplacement reste fluide tant en jeu que dans les applications. En fait, s’il y avait quelque chose à critiquer, c’est la présence de trois résolutions seulement, encore que…mais surtout la présence d’une résolution à 400 DPI. Aujourd’hui, c’est inutile, à moins de vouloir entrer dans le Guinness des Records débiles du type, faire 100 kms en 24 h sur mon tapis de souris. En tous les cas, au-delà de ça, il n’y a pas de souci. Dans CS4, on travaille sans problème et dans COD, on travaille aussi sans problème.

Les patins téflons de l’Avatar S sont de qualité et réalisent un beau travail. En effet, la glisse est bonne. Comme d’habitude, nous avons testé l’Avatar sur notre panel de test, à savoir, le 9HD de Steelseries, le Cyborg de Saitek, le Winner 3 de Nova et enfin le AimB XL de Boogie Bud, tapis tissu devant l’éternel. L’Avatar S dispose d’un avantage énorme à ce niveau, qui doit poids important dit aussi maximum de frictions. L’Avatar est la plus légère des souris de jeu, exception faite de celles orientées nomadisme. En conséquence de quoi, elle n’oppose presque pas de résistance au mouvement, quel que soit le tapis. Elle glisse presque toute seule, peut-être même un peu trop. Mais ne boudons pas notre plaisir. Sur le 9HD, donc, la glisse est évidemment la meilleure, mais les petits patins de l’avant répercutent la granulosité du tapis. On perd un peu en lisseur, par rapport à notre EC2 de tous les jours, mais la fluidité est nette. De façon très classique, en la plaçant sur les autres tapis, on retrouve cette propension de plus en plus importante à la résistance. De fait, sur le Saitek, il y a un poil plus de résistance que sur le 9HD, mais ici, la lisseur est présente en raison de la capacité du tapis à amortir tout ça grâce à la conception silicone. Ensuite, sur notre Nova, la fluidité est encore un poil moindre, mais cela reste de haut niveau. On retrouve une fois encore ce côté fermeture éclair, mais bref, un beau couple. Enfin sur notre AimXL, que dire ? Que nous n’aimons pas trop les tapis tissus sans pour autant apprécier les savonnettes, c’est cela ! Bref, une glisse lisse, mais avec une résistance au mouvement un peu trop importante pour jouer. Pour travailler, un tissu, ça passe mais pour les choses sérieuses, n’exagérons pas !!

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Marque : NZXT