Clavier mécanique CM Storm Quick Fire Pro, page 2

Une fois pris en main, il fait valoir une excellente finition et de belles matières. D’une part, les ajustements sont précis, et d’autre part, de petites touches renforcent l’impression d’efforts dans la finition, notamment le PCB recouvert d’une couche plastique rouge, et la plaque plastique entourant les touches, mat lisse. Du coup, nous retrouvons en face d’un clavier plutôt sombre, noir et gratos, avec quelques touches de blanc. Bref, il plaît à la Ferme.

Le layout est un classique ISO, avec pavé numérique. Le lettrage sort un peu de l’ordinaire, en la jouant très carré, avec un mention spéciale pour le A en delta. En haut dudit layout, les touches de fonctions comportent aussi des fonctionnalités supplémentaires, gestion du lecteur musical, du comportement du rétréo-éclairage, activées automatiquement lors du blocage de la touche Windows. C’est la F12 qui permettra de vérouiller la touche Windows afin de tempérer les éventuels retours sur le bureau. Au dessus du pavé numérique, les leds d’indication sont remplacées par des fenêtres trapézoïdales, insérées dans des stries, du plus bel effet. Nous retrouvons aussi le sigle de CM Storm, translucide, on l’imaginera donc sans problème illuminé…en rouge.

La dernière rangée du pavé porte aussi les réglages d’échantillonnage de l’USB. Il est possible de paramétrer le N-Roller Key en usant des touches « Ins » et «Del ». Bien évidemment, toutes ses fonctions s’activent par une combinaison de touches. Ici, CM Storm a fait le choix de permettre toutes les combinaisons dans un mode prénommé Fn-Lock. C’est celui là même qui s’active par l’intermédiaire de la touche fonction située à droite de la barre espace. Une fois, le mode activé, toutes les autres fonctionnent mais pour certaines, notamment l’échantillonnage par exemple, il faudra repasser par une nouvelle combinaison lettre+fonction désirée. Cela paraît compliqué à la lecture mais dans les faits, c’est simple. En termes esthétiques, la barre espace porte en lettres translucides blanches, le nom du clavier « Quick Fire ». Sous toutes les touches, se visualise le fameux habillage rouge. Il parfait nettement la finition en masquant un PCB moins plaisant aux yeux.

Sur le châssis, il n’y a pas grand-chose à dire. En effet, ici, le Quick Fire Pro ne comporte pas de ports USB, ni de connexion audio. Seules les tranches inférieure et supérieure présentent un gros « CM Storm » en lettres grises et blanches. Nous retrouvons aussi des stries afin de renforcer l’identité esthétique du clavier. En dessous, nous avons quatre patins de caoutchouc souple, deux pattes de surélévation caoutchoutées elles aussi. En outre, le Quick Fire Pro propose trois canaux de sortie du fil. Le connecteur mini-USB se trouve dans la partie la plus large du canal, c’est ingénieux car ainsi, ce connecteur, parfois fragile, est à l’abri. Il sera donc possible de sortir le câble à droite, à gauche ou sur la face supérieure. C’est un clavier prévu pour les LAN, c’est indubitable.



Au niveau technique, le Quick Fire Pro s’équipe de switches rouges. Le câble tressé est détachable et les USB sont plaqués or. Le polling peut se régler de 125 à 1000 Hz. Le N-Key Roller est au choix, complet ou partiel sur 6 touches. Ici, nous n’avons pas de macro, ni de puces embarquées pour les profils. Nous sommes face à l’essence même du clavier, des touches et c’est tout. La seule touche de modernisme est la présence d’un rétro-éclairage paramétrable. C’est un clavier mécanique donc le poids est à l’avenant : 1242 grammes. Les dimensions de 454 X 155 X 31 démontrent qu’il a perdu le côté franchement compact du Quick Fire sans pavé numérique. Cela dit, il reste raisonnable en termes d’encombrement puisqu’il se dispense de repose poignet. Il n’y a pas non plus de pilotes, nous pouvons donc passer directement à l’utilisation.