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Souris ASUS Gladius, page 4

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Publié le 23 Janvier 2015
Page: 4/5



Au niveau de la prise en main, la Gladius surprend pour deux raisons. En effet, si la coque est très consensuelle sur le dessin, la taille l’est un peu moins. En fait, nous avons même été un peu surpris à la prise en main. Son dessin de coque ne laisse finalement pas deviner une belle longueur. Ensuite, il faut lui reconnaître une « vraie » inclinaison. Afin de suivre le mouvement naturel de la main, elle dispose d’un angle d’inclinaison vers la droite, comme toutes les souris. Ici, il est assez important et bien marqué. Toutefois, le côté consensuel de la souris reprend vite le dessus. En effet, la Gladius se coule bien sous la main. ASUS nous annonce avoir fait une souris acceptant tous les types de prises en main. Clairement, cela ne semble pas arrogant, tant elle est facile. Elle passe très facilement avec un palm et un claw grip, c’est évidement. La coque assez longue permet de bien caler l’arrière contre la paume de main. La courbure faible facilite l’exercice. Par contre, s’il reste possible de la tenir avec un finger, elle nous paraît un peu longue pour être parfaitement à l’aise. En effet, dans ce cas, les doigts remontent un peu trop sur les clics. Finalement, à l’utilisation, c’est un entre-deux, finger/claw qui s’impose. Le revêtement, prévu pour ne pas adhérer en cas de transpiration, est particulièrement agréable au toucher, quoique tellement lisse qu’il en est un peu glissant. Cela ne pose cependant aucun problème car les patins de caoutchouc sont, quant à eux, très adhérents.

Les clics sont tout simplement excellents, la présence des Omron est un gage de qualité. Il sera, en outre, possible, comme nous le disions dans la présentation, de les changer pour d’autres. Elle est largement compatible avec les différents switches Omron. Il faut cependant passer par le démontage en règle de la souris. Pour cela, il est impératif de décoller les patins. En tous les cas, avec les Omron en place, le déclenchement est franc, ferme et facile, la course est courte. Il n’y a pas de critique à formuler. De plus, le tuilage des clics amène un placement naturel des doigts au bon endroit, ce qui facilite encore le fonctionnement des clics. Le bouton de DPI est bien placé, pas trop en arrière, il est préhensible de bonne manière. La molette n’est, certes, pas en alu. En revanche, son défilement et les crans sont parmi les plus performants vu jusqu’à maintenant, en ce qui nous concerne. Le défilement est très souple, presque sans résistance sensible. Cela s’accompagne de crans fermes, nets et précis. Bref, une excellente molette. Les boutons latéraux sont parfaitement préhensibles, mais…bruyants, seulement.

Au niveau du capteur, comme toujours, 6400 DPI constituent un niveau bien trop important. Nous retrouvons toutefois le S3988, vu partout ailleurs. Nous ne pouvons qu’en dire la même chose. C’est un excellent capteur, fluide, réactif, précis. A noter que le lift off à 1,5 mm est assez haut. Il n’est pas paramétrable. L’Angle Snapping, option disponible dans le soft, a une incidence sensible dans le fonctionnement du capteur. En effet, placé au plus droit, le capteur permet un déplacement du curseur plus lisse et droit. Nous en parlons car, pour une fois, son action est sensible, sans être révolutionnaire pour autant. La déception, relative, est à mettre du côté des niveaux de DPI. Relative car tous ne demandent pas à modifier régulièrement et à chaque lancement de jeu leur niveau de DPI. Toutefois, pour d’autres, deux niveaux seulement paraissent bien peu.

La Gladius est une souris dont l’embonpoint est sensible. Elle est assez lourde, mais elle est bien secondée par des patins de téflon assez larges et bien placés. De fait, elle passe haut la main l’exercice de la glisse sur le 9HD de Steelseries. La douceur est au rendez-vous, accompagnée d’un niveau de résistance très raisonnable. Posée sur le 9HD, la glisse est tout aussi performante. Il n’y a qu’une légère résistance dans le déplacement, et la Gladius parvient sans souci à gommer le gros grain du tapis. Les quatre larges patins permettent de garder une excellente douceur. Du coup, le passage sur le Saitek Cyborg est une ode à la douceur, accompagnée d’un niveau de résistance un peu moins élevé qu’avec nos deux rigides. La Gladius se sort vraiment bien de l’exercice puisqu’elle dissipe intégralement l’aspect collant de notre vieux Nova Winner III. Il entache toujours le début du mouvement, et là, avec la Gladius, cet aspect disparaît. Même la résistance reste encore d’un niveau très raisonnable. Il n’y a qu’avec le tissu que le frottement est sensiblement plus important, quoiqu’il reste tout à fait acceptable. Il faut préciser que, pourtant, le Gladius est une souris assez lourde, il faut donc saluer le travail des patins, larges, ils aident considérablement la souris à passer cet exercice haut la main.



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Marque : ASUS