Gigabyte 3D Aurora 570 et Galaxy II, page 3

A l'intérieur



Cliquez pour agrandir


La première opération à réaliser est de retirer la porte latérale. Il faudra donc dévisser les 3 vis à mains et « delocker » la porte à l'aide de la poignée. Sachez d'ailleurs que cette porte tient très bien sans les vis à mains. Une fois cette opération réalisée, on découvre un espace assez grand, qui reprend les bonnes recettes de Gigabyte. On retrouve ainsi les 5 baies 5.25" avec leurs systèmes sans outil, suivi des deux baies 3.5" elles aussi équipées de ce même système de fixation. Juste en dessous, nous avons la cage pour les disques durs. Celle-ci peut en accueillir 5. Elle est placée juste devant le ventilateur de 120 mm, et arbore de nombreux trous d'aération. Le système de fixation fait appel à des rails.

Tout en haut, dans le prolongement des baies 5.25", nous avons 2 barres de renfort en aluminium, afin d'offrir une meilleure rigidité au boitier. Elles permettent aussi d'aider au montage de l'alimentation en la maintenant.

Vous remarquerez également que l'emplacement pour la carte mère est assez grand (10% de plus que la moyenne) et assez éloigné de l'alimentation en raison de la présence de deux ventilateurs de 120 mm. Dans le bas du boitier, on note la présence d'un nouveau système de fixation sans vis, qui est destiné aux cartes filles.

La place ne manque donc pas dans ce boitier, qui peut intégrer un grand nombre de périphériques. La ventilation, n'est pas oubliée, avec un 120 mm à l'avant, et deux autres placés à l'arrière en extraction. Ceux-ci sont de type silencieux et lumineux, et propose une vitesse de rotation de 1000 trs/min.

Les câbles pour les prises additionnelles et les ventilateurs sont assez grands, un plus pour le rangement et l'organisation. Pour le moment, ce boitier s'offre un sans faute. Il propose tous les agréments nécessaires aujourd'hui, la place en plus. Avec son système de montage rapide, l'intégration des différents composants, doit être simple. Nous vous vous gardons cela pour plus tard, nous allons vous présenter maintenant le kit watercooling.




Cliquez pour agrandir


Le 3D Galaxy II est donc un kit watercooling complet. Il n'est pas prêt à l'emploi et nécessite donc un montage complet. Il intègre tous les éléments nécessaires à son fonctionnement, comme le waterblock, la pompe/réservoir, le radiateur, les tuyaux et les raccords. Ce II est en fait une évolution du I. C'est principalement la pompe qui diffère de part sa forme. On note aussi l'apparition d'un système de vannes intéressant.

Détaillons les éléments en commençant pour le waterblock: celui-ci se place entre le Hpdc (grosse perte de charge) en raison de ses 300 picots servant à dissiper la chaleur et le Lpdc (faible perte de charge) grâce à l'utilisation de gros tuyaux 11.5/16.5. Le bloc offre un très beau design avec son top en plexi et la base en cuivre est très bien traitée avec une finition presque miroir. On note également la présence d'une plaque en métal sur le dessus, offrant ainsi un appui aux fixations sur le métal et non sur le plexi. Vous remarquerez également la position des embouts, qui est presque horizontale, ce qui permettra de moins casser le débit, mais qui rendra sûrement l'installation des tuyaux plus délicate.

Nous avons ensuite le radiateur: il est entièrement constitué d'aluminium. Il possède 2 passes répartis sur 11 tuyaux de section plate, et les ailettes en aluminium propose un design en V. La finition est là aussi très bonne et le look de ce radiateur est très sympa, notamment grâce à la présence d'une jupe, qui implique une utilisation externe. C'est donc l'air du boîtier qui va servir à refroidir l'eau, chose relativement courante dans le monde du watercooling. Ce radiateur est équipé d'un ventilateur de 120mm, dont vous pourrez faire varier la vitesse grâce à un variateur.

Pour la pompe, c'est surtout le design qui change, par rapport à celle présente dans le Galaxy I. Elle propose donc toujours un fonctionnement en 12V, et un débit de 400l/h. La pompe est située en dessous du réservoir en plexiglass bleu, qui intègre un bouchon sur le dessus et un flotteur, car le tout intègre un système d'alarme en cas de manque de fluide. Avec les fonctions qu'elle offre, elle souffre par contre d'un certain embonpoint, et sera difficilement plaçable dans un boitier qui offre peu de place.

Finissons enfin avec les derniers éléments principaux composant ce kit dans notre test, les waterblocks GPU Blue Eyes . Ces waterblocks, offrent le même style que les autres éléments, avec de l'aluminium anodisé bleu. Pour le reste on retrouve une base en cuivre, et un maze en plastique et du tuyau en 6/8mm. La conception est vraiment très simple, puisque l'eau ne fait que passer sur le cuivre. Point par contre intéressant, le waterblock est équipé d'un flux mètre sous la forme d'une hélice, cela permet donc de vérifier que le fluide passe bien par le block. Vous remarquerez aussi, qu'une Molex est présente , celle-ci est là pour illuminer le block en bleu. Nous y reviendrons plus tard sur le montage.




Cliquez pour agrandir




Comme vous pouvez le voir sur les photos au dessus, le bundle est très complet. Tout d'abord, on retrouve des notices en français qui sont très complètes. Ensuite tous les tubes nécessaire sont présents, que se soit au niveau des tuyaux pour le waterblock de CPU ou les waterblocks GPU. Vous remarquerez aussi les systèmes de vannes qui permettent une approche plus facile du watercooling, mais pour les gens qui n'en sont pas adeptes vous pourrez utiliser des "Y" bien plus classiques. Autre point, on retrouve toutes les fixations du marché pour les processeurs passés et présents. En bref rien ne manque, il y a même presque trop de chose on se demande ce que l'on va pouvoir faire de tout ça.

Trève de Blabla, passons au montage, afin de voir ce que vaut ce boitier et ce kit watercooling.