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Souris Gigabyte XM300, page 4

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Publié le 27 Avril 2016
Page: 4/5



La XM300 louche du côté d’une Deathadder, c’est assez net, mais elle est loin d’être toute seule. C’est aussi une bonne indication sur les possibilités de prise en main. Et autant le dire de suite, cette coque est plutôt une coque dite consensuelle et facile. D’une part, elle est assez longue, ce qui permet de trouver l’espace pour placer la main. Cet aspect permet donc une prise en main de type palm grip. D’autre part, elle propose une hauteur tout à fait dans la norme, elle facilite donc les deux autres prises en main : claw et finger. Cela dit, il faut, pour être tout à fait honnêtes, préciser que l’utilisateur devra avoir de grandes mains pour un finger pur. En effet, de par sa longueur, la XM300 vient naturellement se positionner contre la paume et cela dénature le finger. Cela dit, au final, en ce qui concerne purement l’ergonomie, la XM300 se glisse dans la main sans aucun effort de la part de l’utilisateur. C’est un peu comme si elle avait toujours été sur le bureau. L’adaptation est immédiate, cette coque est toujours, même si elle ne possède pas ou plus l’attrait de la nouveauté, un gage de facilité.

En ce qui concerne les boutons, ces derniers profitent bien de la présence de switches Omron. Certes, comme nous l’avons dit en présentation et lors de la vidéo, les clics ne mettent pas en avant un plastique des plus valorisants. Toutefois, passé cet aspect, force est de constater que les clics sont confortablement tuilés. Les doigts se centrent facilement. Les Omron placés sous les clics sont garantis 20 millions d’activation. Mais au-delà du nombre de clics, leur fonctionnement est parfait : à la fois, ferme dans le déclenchement et doté d’une course souple quoiqu’un peu plus longue que la moyenne. Les boutons latéraux sont un peu moins agréables car légèrement caoutchouteux. Rien de bien méchant, mais c’est sensible sous le pouce. Toutefois, ils sont parfaitement placés et il est vraiment facile de les presser. Les boutons de changement de DPI sont, comme souvent, un peu trop haut sur la coque pour être facilement atteints. Le premier concerne la montée des DPI est plus accessible que le deuxième qui prend en charge la descente. Reste à aborder la molette, cette dernière fonctionne correctement, sans que les sensations soient excellentes. En effet, si elle remplit son office, il n’en reste pas moins qu’elle ne dispose pas de crans suffisamment marqués. Ils sont trop souples, même s’ils permettent tout de même de s’arrêter au bon endroit. Le défilement est plutôt correcte, sans sensation caoutchouteuse, même si nous avons eu plus souple.

Du côté du capteur, nous l’avons dit dans la vidéo, la XM300 se pare d’un Pixart S3988. Capteur qui équipe déjà une bonne partie de la concurrence, quand elle ne fait pas appel à Avago. De fait, notre Pixart du jour a plutôt bonne presse, même s’il ne remporte pas autant de suffrages que l’Avago. Il propose 6400 DPI, ce qui est, comme toujours, à notre sens, toujours un peu trop. Testé en jeu à 2000 DPI, il aura été tout à fait satisfaisant. Il est fluide, précis et tout à fait réactif.

La XM300 n’est pas une souris bien lourde, elle touche tout juste la centaine de grammes. De fait, les trois patins placés sous le châssis n’ont pas un énorme travail. De fait, placée sur notre Func 1030 XL, la XM se meut avec une belle facilité, sans résistance notable. Elle le fait dans une belle douceur de surcroît. Avec notre Steelseries 9HD, les choses sont sensiblement identiques, exception faite de l’apparition d’une certaine rugosité. En effet, le gros grain du tapis se ressent un peu dans le corps de la souris. Mais nous retrouvons une belle facilité dans le déplacement, avec très peu de résistance. La XM300 est simplement parfaite sur notre Saitek Cyborg. En effet, avec ce tapis silicone, elle se déplace dans une excellente douceur et ne génère pas plus de frottement qu’avec nos deux rigides. En fait, elle se sort si bien de l’exercice imposé que, même sur notre Nova Winner III, elle parvient à dissiper totalement l’aspect collant spécifique à ce tapis en début de mouvement. Elle glisse avec souplesse et, là encore, avec facilité. Le poids contenu aide largement à ce que les choses se passent au mieux. Le passage sur un tapis tissu, notre Noppoo, est une formalité. En effet, si le niveau de résistance augmente, il reste tout à fait raisonnable. La douceur est toujours au rendez-vous. Bref, la XM300 est une excellente glisseuse, il n’y a à redire sur ce point.

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Marque : GIGABYTE