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Test souris GIGABYTE AORUS M4, page 4

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Publié le 23 Août 2019
Page: 4/5

L’Aorus M4 est une souris sobre, au design assez classique mais aussi bien finie, nous l’avons dit. Nous avons, en revanche, immédiatement à faire un petit reproche au packaging de la M4. Ce dernier n’est pas particulièrement protecteur : la coque est marquée en haut par le frottement contre le carton. Sorti de ce point, nous sommes face à une souris ambidextre. Ce qui est assez rare pour être souligné, d’autant plus qu’elle l’est réellement. En effet, les parties latérales sont rigoureusement symétriques, elles accueillent chacun deux boutons. Cette ambidextrie a une conséquence directe sur la prise en main. Elle est particulièrement facile. La souris donne la sensation immédiate de ne pas avoir quitter le bureau. Elle passera donc assez aisément tous les types de prise en main. Elle n’est pas très longue, pour autant, la courbe marquée du haut de la coque vers l’arrière permet d’étaler la main sur la souris. Le palm n’est donc pas impossible. Le claw est lui aussi très facile, la souris se cale contre la paume avec confort. Le finger grip est même possible, même si les plus petites mains peineront peut-être à le réaliser réellement. Une chose est sûre : elle est très facile.

Les boutons sont équipés de swithes Omron. Les sensations que nous retrouvons sont habituelles : clic ferme et course courte. Seul petit point perfectible, les clics sont très arrondis et n’aident pas vraiment au placement idéal des doigts. Les boutons latéraux sont très bien placés en ce qui nous concerne, donc pour un droitier. Il faut nuancer l’accessibilité des boutons à droite. En effet, celui placé le plus en arrière qui demande une petite gymnastique du petit doigt. Le plus en avant est, quant à lui, bien plus accessible. Le bouton de changement de DPI/Profils est toujours un peu haut, mais étant donné qu’il est seul, la problématique est un peu moindre. La molette met en avant un fonctionnement d’excellente qualité. Les crans sont nets et le défilement freiné comme il faut. Elle est très agréable.

Concernant le capteur, nous sommes face à un Pixart 3988. Autant dire qu’il s’agit de la marque de capteur qui équipe 99,9% de la production aujourd’hui. Il s’agit en outre d’un modèle qui reste raisonnable au niveau de la résolution maximale : 6400 DPI. L’Aorus M4 ne suit pas la course à l’armement sur la résolution maximale et ce n’est pas plus mal. Au final, ce capteur est souple, fluide et réactif. Nous n’avons pas de critique à formuler à l’utilisation : jeu, boulot, quotidien. Il est bien loin le temps des capteurs qui pouvaient décrocher en cas d’utilisation intensive.

Il ne nous reste qu’à aborder la question de la glisse. Ainsi l’Aorus M4 se meut avec douceur, quoiqu’avec un petit bruit sec. La résistance est très faible. Avec notre Steelseries 9HD, côté précision et donc côté du gros grain, la souris est vraiment facile et elle parvient à se déplacer avec une bonne douceur. Elle n’est pas donc pas impactée par le gros grain du tapis. Elle s’accorde un peu moins bien au Saitek Cyborg. En effet, elle subit plus les frottements sur ce tapis, pourtant classiquement assez facile. En revanche, l’amorti du tapis se remarque là aussi du fait d’un mouvement doux. Le Nova Winner III est notre tapis le plus difficile, elle n’échappe pas au petit écueil. Elle colle au début du mouvement et la résistance est sensible. Un couple qui ne fonctionne pas particulièrement bien. Sur notre série tissu, elle propose une prestation correcte qui reste plus facile sur le satinée de notre Corsair MM350 que sur notre Noppoo. L’ensemble reste toutefois bien souple et doux. C’est indéniablement une souris à réserver aux surfaces rigides.

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