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Test souris HyperX Pulsefire Haste, ni plus, ni moins, page 3

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Publié le 28 Décembre 2020
Page: 3/5

On passe d’abord en revue la qualité de fabrication de la souris. Premièrement, la coque. Comme vous l’aurez sans doute remarqué en regardant les photos de la souris, on constate que les tranches ne sont pas alvéolées contrairement au reste de la souris, hormis la plupart de la surface des boutons principaux. Cela a l’avantage d’obtenir, selon, nous une meilleure prise en main (surtout sur un modèle symétrique), mais surtout une meilleure solidité. Pour preuve, absolument aucun craquèlement à déclarer lorsque l’on presse très fortement la souris sur ses tranches. De plus, le plastique utilisé respire la solidité, malgré la très fine épaisseur de la coque, similaire en termes de finesse à la Sharkoon Light² 200 mais en beaucoup plus solide. L’aspect un peu granuleux fait fortement penser à du PBT, surtout que l’on n’observe aucune trace de doigts sur les boutons après les premières heures d’utilisation. L’assemblage est clairement propre il n’y a rien à redire. Côté molette, on a quelque chose de très similaire à la SteelSeries Rival 3, avec la fermeté d’une Roccat, autant dire que c’est du tout bon. Pour le câble, le départ est nettement plus haut que la base et surtout, la partie solide est plus longue que ce que l’on peut observer d’habitude. Avec ça, les risque de frottement du câble, par ailleurs extrêmement léger et souple, s’en retrouvent vraiment diminués ou en tout cas éloignés de la souris. Pour finir, les patins en PTFE vierge ne souffre de rien, la glisse est excellente et les côtés des patins sont légèrement arrondis, empêchent sensiblement les risques de micro-accros sur un tapis en tissu. Bref, niveau construction, c’est du propre.

Niveau ergonomie, on se retrouve sur une prise en main très orientée claw, avec des dimensions (124,2 x 38,2 x 66,8 mm) qui se situent par exemple entre une Model O (128 x 66 x 37,5mm) et une Model O- (120 x 63 x 36mm) de chez Glorious, le tout pour un poids identique à la Model O- (surement grâce à une présence très minimaliste de rétroéclairage RGB chez HyperX). Le capteur est intelligemment placé au début du second tiers de la base, la molette trône au-dessus des deux boutons tuilés mais sa proéminence est relativement faible, la rendant très naturellement accessible. La forme de la coque promet un contact assez prolongé avec l’éminence hypothénar (alors, on a googlé ?) pour un bon maintien en main et un bon contrôle de poussée vers la gauche. Quant aux switchs latéraux, ils sont relativement discrets physiquement, même si le plastique brillant utilisé les rend assez identifiables.

Enfin pour ce qui est des performances, aucune critique à faire sur le capteur optique embarqué, un PixArt PAW3335 même si on trouve assez facilement des 3389 dans cette gamme de prix. On trouve cela juste dommage que l’accélération de la souris et le LOD ne fassent pas partie des réglages et on ne sait pas si c’est simplement une fonctionnalité absente électroniquement de ce capteur ou si c’est simplement un manquement au niveau de la gestion logicielle de la souris. Enfin, on salue grandement l’implémentation de switchs TTC Gold qui font mouche. D’abord parce que leur durée de vie est annoncée à quelques 60 millions de clics, ce qui est un des plus scores (si ce n’est le plus haut) que l’on trouve sur des switchs mécaniques (contrairement aux switchs optiques qui montent jusqu’à 100 millions). Question ressenti sur ces switchs, on retrouve une fermeté presque au même niveau que les Huano Blue avec une course légèrement plus réduite et un retour plus nerveux. En somme, pour du jeu intense, c’est très agréable. Et petit bonus, ils sont dust-proof, un choix donc très pertinent d’autant plus que la souris a une coque alvéolée.

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Marque : HyperX