Test casque CORSAIR Virtuoso RGB Wireless XT, de la haute-fidélité pour le gaming ?, page 4

Le casque sera entièrement géré avec le logiciel unifié CORSAIR iCUE à condition bien sûr d’utiliser le casque en USB, en wireless 2.4 GHz ou bien en Bluetooth. En mode filaire, ce sont les propriétés de la carte son que vous utiliserez qui prendra le relais. Décliné en trois volets distincts, on pourra dans un premier temps régler les effets d’éclairage du casque et éventuellement le synchroniser avec d’autres appareils et périphériques du même constructeur. La seconde partie du logiciel est un equalizer avec plusieurs pré-réglages enregistrés en fonction des scénarios d’utilisation du casque (jeux FPS, films, améliorations des basses ou mode chat vocal…) ainsi que le volume d’entrée du micro.

Enfin le troisième volet permet de rechercher des mises à jour du firmware du casque, d’obtenir des indications sur le niveau de la batterie (et il sera même possible d’ajouter un indicateur dans la barre des tâches de Windows à l’occasion), de régler la durée à partir de laquelle le casque entre en veille, etc.

Si on devait présenter très rapidement le rendu sonore de ce casque, c’est qu’il est puissant et parfaitement habile dans les jeux, c’est indéniable (et rassurant puisque c’est sa vocation première), mais en revanche, il n’a pas cette polyvalence qui nous avait extrêmement séduits chez un casque concurrent, le HyperX Cloud II Wireless. En effet, le Virtuoso XT propose une linéarité et une dynamique tout à fait neutres, un vrai plus pour les sessions de jeux nerveux qui apportent toute la précision nécessaire pour spatialiser avec force tout type de scène et de situations. En revanche, cette même neutralité, un atout certain en jeux donc, ne permet pas au Virtuoso XT d’être un excellent compagnon pour les autres activités multimédia, comprendre par là l’écoute de fichiers musicaux ou le visionnage de vidéos et films. Effectivement, ce trop manque de reliefs et cette tendance, compréhensible pour les jeux, à savoir légèrement détacher les voix du reste, impliquent un son trop lointain et synthétique. Un tour dans l’equalizer, aussi sympathique que puisse être ce dernier, sera absolument nécessaire pour limiter les dégâts. Par ailleurs, les presets enregistrés manquent de convaincre et il sera fortement conseillé de faire votre propre réglage. Sans qu’il soit parfait car il s’agit avant tout d’appréciations strictement personnelles, on vous propose notre solution ici pour gagner en chaleur et en musicalité :

Malgré l’utilisation de l’equalizer à bon escient, on reste dans un rendu assez impersonnel et globalement froid qui ne tend pas au plaisir d’écoute universel.