Test souris SteelSeries Rival 5, la valeur sûre en souris polyvalente ?, page 3

Comme très souvent, voire tout le temps chez les souris de SteelSeries, la Rival 5 bénéficie d’une qualité de construction à la fois homogène et qualitative et les matériaux utilisés sont solides. Aucun reproche à faire dessus : pas de craquellement, l’usinage est précis, le revêtement de la coque est durable et agréable, la molette est précise et silencieuse…

On aurait cependant vraiment aimé avoir un câble plus souple. Ce dernier propose une rigidité datée de plusieurs années en arrière, c’est vraiment dommage quand on voit ce que propose actuellement la concurrence et quand on sait que la Rival 3 du même constructeur, moins récente, bénéficiait déjà d’un câble plus souple.

Encore une fois, la Rival 5 propose des performances vraiment très homogène et plutôt qualitatives. Les switchs principaux, des SteelSeries « IP54 Gold » (niveau marketing, on repassera) qui annoncent une durée de vie de quelques 80 millions de clics, proposent une haute réactivité et s’associent à une résistance, une course et une pré-course qui donnent un feeling très proche de ce que l’on retrouve avec les fameux Kailh GM 8.0, avec un tout petit peu plus de résistance. Bref, de mon point de vue (mais c’est strictement personnel), je les trouve même un peu meilleurs que ces derniers.

Par contre, certains noteront que la différence de résistance entre les switches principaux et les boutons latéraux aurait pu être moins prononcée. En effet, la pression nécessaire pour activer les boutons situés au niveau du pouce est plus nettement plus importante, ce qui procure un décalage dont il faudra s’habituer. Par ailleurs, le bouton n°8, la gâchette située au bout du pouce, est à notre sens trop loin. Les dimensions de la souris restant relativement « contenues » pour le type d’usage auquel elle se destine (jeux MMO/RPG ou bureautique de précision avancée) induit principalement une prise en main en claw ou palm selon la taille de votre main, mais nécessite d’avancer un peu le pouce pour accéder à cette gâchette. Un positionnement qui ne pourrait pas convenir à tous.

Enfin, pour ce qui est des performances du capteur TrueMove Air (conçu en collaboration avec PixArt), toujours rien à redire. La personnalisation est poussée : on pourra régler ou supprimer à la fois l’accélération et la décélération du capteur, en plus de bénéficier d’un tracking de 400 IPS. Bref, la précision est vraiment de mise, que ce soit pour vos jeux ou pour, par exemple, de la PAO qui nécessite des mouvements calibrés au pixel près, c’est vraiment confortable et instinctif.