Test souris Logitech G Pro X Superlight, un must-have en souris gaming sans-fil ?, page 3

Qu’on se le dise tout de suite, les courbes relativement douces de la souris nous ont tout de suite interpelées, dans le bon sens du terme, au niveau de la prise en main. Si la tendance est depuis quelques années déjà assez en faveur des souris aux formes ergonomiques pour droitier, force est de constater que la simplicité et le confort offert par la coque de cette G Pro X Superlight promet tout l’universalisme et la rapidité de prise en main qu’il faut pour séduire, même un détracteur.

Avec des dimensions assez moyennes mais tout de même plus prononcées qu’une Xtrfy M42 par exemple, elle a cette extraordinaire faculté à être aussi bien opérante en finger qu’en claw ou palm grip, ce qui est assez étonnant et encore plus séduisant et c’est justement grâce à ses formes ni impersonnelles ni trop peu prononcées et surtout ce poids-plume diaboliquement efficace. La glisse n’en est par ailleurs que bonifiée. Une très faible gravité lui permettra d’être très facilement déplacée sans mettre beaucoup de tension dans les doigts et ce, quel que soit le type de prise en main.

En plus, le constructeur propose de mettre ou non un cache recouvert d’un patin PTFE (on peut aussi faire le choix de ne pas en mettre pour gagner quelques petits grammes sur la balance) et d’installer si on le désire des grips sur la coque de la souris pour personnaliser son adhérence à la main. Saluons d’ailleurs la qualité de construction générale de la souris qui est vraiment à la hauteur : des matériaux nobles et solides qui ne prennent pas les traces de doigts. Sur notre exemplaire, pas de craquement audible quand on presse la souris sur les côtés. En revanche, si on la secoue, on entend un léger ballotement de la molette. Qu’on se rassure tout de suite, cela ne se produit pas en circonstances normales ni en gaming.

Au niveau des switchs, nous étions un peu sur la défensive au début après avoir fouiner sur les Internet et trouvé la nature de ces derniers, il s’agit de switchs Omron White, nettement plus durs que la moyenne mais dont la durée de vie s’affiche à seulement 20 millions de clics. Un peu léger comme choix sur une souris lancée à ses débuts à 159€. Fort heureusement, ils procurent un très bon feeling avec une résistance moyenne très équilibrée avec le poids de la souris et cette faible tension à mettre dans les doigts pour la déplacer comme nous l’expliquions précédemment. Bref, nous sommes agréablement surpris et on doit le dire, ça se passe vraiment très bien avec. Par ailleurs, les boutons latéraux bénéficient eux de switchs plus résistants et plus mous. La petite taille de ces boutons et leur faible proéminence fait quelque part penser à ceux de la SteelSeries Prime Wireless, mais en un peu mieux tout de même. Le plus convaincant reste celui de la molette. Incroyablement silencieux, il procure un feeling très appréciable avec une précourse très courte, précise et d’une résistance entre moyenne et forte. La molette elle-même est très agréable à utiliser. Malgré sa finesse, elle est très solide, ses crans sont peu espacés mais très bien marqués et relativement silencieux.

Enfin, au niveau du capteur, du tracking et de l’autonomie, nous n’avons absolument rien à redire. Le capteur Logitech HERO fait des merveilles en matière de stabilité et de précision, tandis que la notion de latence s’efface entièrement avec la technologie Lightspeed. Pour ce qui est de l’autonomie, Logitech annonce 70 heures d’utilisation environ. Facile quand il n’y a aucun rétroéclairage RGB d’intégré, mais il n’empêche que ce niveau d’autonomie est extrêmement confortable à l’usage. Nous avons tenu presque deux semaines en mêlant boulot et quelques petites heures de jeux ici et là, ce qui correspond tout à fait aux chiffres annoncés. En revanche, quel regret de ne pas avoir ni de câble à la norme USB-C pour la recharge, ni d’un câble de type souple comme il est proposé sur la Pulsar Xlite Wireless ou encore la Xtrfy M4 Wireless. Un temps de retard de la part de Logitech, espérons que le tir sera prochainement corrigé car au prix de cette souris, chaque « défaut » prend plus d’ampleur que d’habitude.