Test clavier mécanique Gaming Gear Ironclad : une version finale encore meilleure !, page 2

L’aspect esthétique du clavier reste complètement inchangé par rapport à notre version de test qui était, on le rappelle, un prototype extrêmement proche du résultat final. On a toujours ce même boitier blanc aux bords remontants, extrêmement simple dans sa présentation (et c’est un gros argument pour nous). Le plastique utilisé est entièrement mat, sauf les petits rebords du clavier qui passent en plastique brillant.

Le boitier bénéficie toujours d’une plate blanche afin de diffuser avec douceur le rétroéclairage RGB. La structure abrite également deux composants importants : une mousse d’isolation phonique et une lourde plaque en acier pour accueillir les switchs. Non seulement cela le rend plus stable sur votre bureau, mais cela change également le son produit à la frappe avec un rendu plus mat et plus sourd.

Nous avons profité de ce second avis pour tester la version avec des touches en PBT double-shot. L’avantage, c’est que le rétroéclairage passe à travers les touches, contrairement aux keycaps en PBT dye-sub. Esthétiquement, il faut admettre que c’est plus joli. Sur le feeling, cela reste différent, nous y reviendrons plus tard. Au-dessus du pavé numérique, un encart légèrement grisé qui laisse apparaitre quatre témoins lumineux pour indiquer l’état des fonctions caps/num/scroll-lock et le mode jeu du logiciel qui désactive la touche Windows.

Sous le clavier, on a quatre patins antidérapants qui s’accompagnent de deux patins élévateurs pour changer l’angle d’inclinaison du clavier. À noter que ces patins ne disposent malheureusement pas de matière adhérente. Mais le constructeur a prévu des nouveaux patins à deux niveaux d’élévations pour bientôt. Ils sont en cours de développement et seront distribués gratuitement, surveillez les réseaux sociaux du constructeur pour en être averti. Enfin, on constate que le port USB-C dont le point de départ est centré sur le boitier, bénéficie d’une gouttière pour conduire le câble et le faire sortir à droite ou à gauche du clavier.

Notre nouvelle version de test (qui est donc cette fois la version actuellement commercialisée) est donc équipée de keycaps en PBT double-shot et de switchs Gateron Red Mod. Le mot Mod indique qu’il s’agit là de switchs exclusifs produits par Gateron pour GG à sa demande. À l’instar des Gateron Pro, ils sont pré-lubrifiés aussi, mais avec une huile légèrement plus visqueuse pour les Mod. Les switchs sont hot-swappable et le PCB est compatible 3 pins et le constructeur indique qu’il est partiellement compatible 5 pins. En effet, cela dépendra de la longueur des pattes supplémentaires du switch à 5 pins. Dans le doute, vaut mieux utiliser des switchs 3 pins si vous êtes tentés de remplacer ceux fournis avec le clavier. Enfin, les stabilisateurs proviennent eux aussi de Gateron et sont également lubrifiés d’usine par le constructeur.

Sur les claviers avec switchs Gateron Red Mod comme sur notre exemplaire de test, le switch de la barre Espace est remplacé par un Gateron Black Pro. Si vous optez pour un clavier en Gateron Brown Mod, vous aurez sous la barre Espace un switch Durock tactile plus lourd : un T1 qui annonce une résistance de 62 cN. Enfin, si vous optez pour un clavier en Gateron Blue (attention, il n’existe pas de version Mod ou Pro pour les switchs clicky), vous aurez un Gateron Green (80 cN).

Le clavier est proposé seul à 129 €, mais il est possible à la commande d’ajouter pour 20 € un repose poignet. Lors de notre premier test, le clavier était à 124 € et le repose-poignet en option à 25 €. Ce dernier est exactement le même : il mesure 45 cm x 9 cm x 2 cm et pèse environ 370 grammes. Malgré la présence d’une plaque métallique intérieure pour l’alourdir et le stabiliser, il n’est pas magnétique. Ses dimensions bien évidemment parfaitement adaptées à celles du clavier confèrent un petit bonus de confort avec sa mousse généreuse, recouverte d’un similicuir blanc plutôt qualitatif.