Test souris NZXT Lift : une première souris assez convaincante, page 4

Une fois la main posée sur cette NZXT Lift, on constate que l’ergonomie de la souris propose une prise très douce et naturelle, extrêmement propice au claw et au fingertip. Le palm grip restera évidemment possible mais se réservera tout de même pour les petites mains, la relative faible hauteur de la coque ne permettra pas ce style de prise en main à tout le monde, malgré une longueur dans la moyenne haute.

En tout cas, force est de constater que le matériau utilisé pour l’intégralité de la souris est assez agréable à l’utilisation. Sur notre version blanc mat, aucune trace de doigts à signaler. Ce n’est apparemment pas le cas sur la version noire de la souris. Le toucher est à la fois doux et légèrement « sableux », permettant à la fois une prise stable sans avoir la sensation d’avoir les doigts ou la paume « collés » à la coque. La molette est peu proéminente à l’œil, mais sa hauteur totale est en bonne adéquation avec le fait que les boutons principaux soient légèrement tuilés. En reparlant de cette molette, elle est relativement large et propose un revêtement caoutchouteux avec des picots pour une bonne adhérence. Sa résistance est relativement faible, mais elle est très stable et les crans sont bien marqués et procurent un feedback tactile qualitatif.

Les boutons principaux abritent des switchs Omron 20m. Un choix qui se prête à discussion puisqu’on en retrouve sur pas mal de souris au positionnement tarifaire inférieur à celui de cette NZXT Lift. Cela dit, le feedback qu’ils procurent n’est pas du tout à jeter et peut convenir à beaucoup de joueurs. Certains préfèrent même leur légèreté à une résistance plus accrue comme on peut en retrouver chez Kailh ou Huano. Ce choix du Omron 20m n’est donc pas qu’une question financière, il répond aussi à une demande encore bien présente. Mais on aurait été curieux de voir quelle(s) alternatives NZXT aurait pu choisir.

Question glisse et tracking, nul besoin de présenter à nouveau les capacités du PixArt 3389 dont les performances sont bien connues de tous : 400 IPS, un DPI max à 16000 et une accélération de 50G, bien plus que suffisant pour un humain. D’autant plus que le capteur ici ne souffre pas d’accélération. La glisse quant à elle est assurée par deux larges patins situés à l’avant et à l’arrière de la souris, épaulés par un patin circulaire placé autour du capteur. Avec les 67 petits grammes de la souris bien répartis sur toute la longueur de la coque, on retrouve une sensation de légèreté très agréable et une glisse dans le haut du panier de ce que l’on peut trouver actuellement sur le marché, en tout cas sur les souris munies de patins en PTFE.

En somme, la NZXT Lift procure une prise en main agréable de de très bonnes performances. Reste que nous aurions aimé des switchs un peu plus « pros » (mais ce n’est qu’une appréciation totalement subjective) et un câble légèrement plus souple. Attention, il n’est pas rigide du tout. Il fait bien partie de la catégorie des câbles souples, ce n’est juste pas le plus remarquable dans cette catégorie, sans pour autant procurer une quelconque gêne ! On avait juste envie d’être tatillon.