Test clavier mécanique ASUS ROG Strix Scope RX TKL Wireless Deluxe : sans-fil et entièrement lubrifié !, page 4

Pour la frappe, ASUS propose ce clavier en deux versions : avec switchs soudés NX ou des switchs RX, disponibles en Blue (clicky moyen/lourd) ou en Red (linéaire léger) comme sur notre version de test. Ces switchs sont topiques et assurent une durée de vie de 100 millions de frappes. Ils ont une conception et une stem propriétaires et bien logiquement, les keycaps ont également un système de fixation en conséquence. Et sur ce dernier point, il faut admettre que la stabilisation des keycaps est très nettement meilleure qu’avec un switch à stem en forme de croisillon ! C’est très franchement agréable.

En revanche, le format des touches n’est pas standard. Observez bien la taille de la touche CTRL à gauche, qui bénéficie de stabilisateurs. En conséquence : la touche Windows est plus petite (ce qui n’est pas vraiment grave), mais la barre Espace s’en retrouve considérablement amoindrie. Au lieu de classiquement terminer au niveau de la moitié de la touche X, la barre Espace s’arrête au niveau du milieu de la touche C. L’avantage : une plus facile stabilisation de la barre, l’inconvénient est en revanche assez net : le pouce se retrouve vraiment au bord de la barre, limite à toucher la touche Alt.

En résumé, ce clavier propose une très bonne expérience de frappe grâce au travail effectué sur la stabilisation et grâce à la lubrification des divers éléments, c’est indéniable. De l’autre, on se retrouve enfermé dans l’écosystème des switchs ROG RX qui ne permettent pas de changer de keycaps (pour la personnalisation ou la réparation en cas de casse), ces derniers étant en ABS. Le feeling sur ce plastique n’est pas le meilleur et on sait d’avance que les capuchons sont sujets à un effet très rapide de lustration.

Vous l’aurez remarqué lorsque nous évoquions la partie logicielle que certaines options ont un impact sur l’autonomie, parfois considérable. Il est en effet possible de choisir l’intensité lumineuse du clavier, mais aussi de choisir si on veut que le rétroéclairage s’éteigne au bout de une, deux, trois, cinq ou 10 minutes ou bien jamais. L’impact sur l’autonomie de ces deux options est évidemment très conséquent. Également, suivant si vous êtes en Bluetooth ou en 2,4 GHz, cela ne sera pas la même chose non plus. Enfin, les modes dynamiques peuvent aussi se montre plus gourmands et certaines couleurs sont plus énergivores que d’autres, notamment le blanc.

De notre côté, nous avons utilisé le clavier avec le rétroéclairage à 100% sur un mode de couleur dynamique et sans extinction du rétroéclairage, nous avons pu utiliser le clavier en bureautique et jeux pendant plus d’une soixantaine d’heures environ, ce qui est très bien pour un clavier mécanique sans-fil et dans ces conditions de rétroéclairage et proche des chiffres annoncés par ASUS (76 heures).