Test SteelSeries Aerox 9 Wireless : presque sans faute !, page 2

Puisque c’est une souris de la gamme Aerox, la Aerox 9 Wireless propose donc un design avec une coque perforée pour gagner en légèreté, du moins perdre en lourdeur vu son gabarit et ses dimensions. Avec la batterie intégrée, on tombe donc à seulement 89 grammes pour une souris mesurant 128,8 x 68,2 x 42,1 mm et intégrant 18 boutons. L’ergonomie est extrêmement similaire entre les deux souris, sauf qu’évidemment les choses sont différentes au niveau des boutons accessibles au pouce.

Sur la partie latérale de gauche, on retrouve donc 12 boutons physiques, numérotés du bas vers le haut et de gauche à droite. Chaque bouton a des dimensions propres, mais à ce niveau-là de format, difficile de les reconnaître. D’ailleurs, il aurait peut-être été judicieux de proposer, à l’instar de la Corsair Scimitar, différentes textures sur les colonnes de boutons pour les différencier au toucher. Seule la pratique et l’habitude vous permettront donc de bien identifier les boutons sans les regarder.

Les boutons principaux eux, sont détachés du reste de la coque. De forme tuilée, ils abritent des switchs SteelSeries qui annoncent une durée de vie de quelques 80 millions de clics. Nous n’avons pas d’informations sur la provenance de ces derniers, mais leur petite lourdeur et leur course très progressive, sèche au début, plus mushy au bottom, nous font penser à un mix entre les Kailh GM 8.0 et les Omron Blue. Entre les deux, une large molette texturée peu proéminente, parfaitement stable, relativement silencieuse et aux crans bien marqués et assez bien espacés. On précise d’ailleurs que cette molette est dite « 4D » : elle s’incline donc latéralement. Derrière celle-ci, un bouton d’office attribué au changement de DPI à la volée.

Tout comme la 5, la SteelSeries Aerox 9 Wireless intègre un rétroéclairage RGB à l’arrière de la souris et au niveau de la base, sur trois zones qui peuvent fonctionner indépendamment les unes des autres. Pour gagner quelques grammes, peut-être qu’il aurait été judicieux de ne pas mettre autant de zones RGB, surtout qu’une bonne partie n’est pas vraiment visible puisque sous la souris. Toujours au niveau de la base, on retrouve les mêmes patins PTFE utilisés sur les modèles 3 et 5. Pratique pour la confection de pièces de rechange. Entre le capteur optique (un dérivé de PixArt) et le patin arrière, on retrouve un bouton poussoir pour sélectionner le type de connectivité de la souris : Bluetooth, USB/éteint et RTF 2,4 GHz.