Kit watercooling RAIJINTEK Scylla Pro CA360, un style unique, page 2

Démarrons cette revue avec le waterblock Forkis Pro RBW. Tirant son nom d’une divinité marine grecque, ici en version Pro RBW (Rainbow, pour RGB), ce waterblock massif plutôt agréable à l’œil se présente à nous dans un bundle très complet, avec toute la visserie nécessaire pour une installation sur LGA 775/115x/166/201x/2066 et AMD AM2/AM3/AM4. La compatibilité AM5 et 1700 est aussi de la partie.

Le corps du waterblock, en acrylique, est habillé par une plaque en aluminium peinte en noir, proprement biseautée sur les bords et au centre, où l’on retrouve les ports IN et OUT. Des petits chevrons peints sur la plaque indiquent le sens de circulation du liquide de refroidissement et l’on retrouve la marque annotée au-dessus avec son logo. La plaque est fixée sur le bloc par 4 vis, malheureusement apparentes, et dont le démontage permet l’accès aux LEDs qui illumineront le waterblock.

Une étiquette malencontreusement placée sur l’acrylique nous aura laissé de la colle sur le bloc. Une petite déconvenue qui sera de l’histoire ancienne en frottant avec un peu d’alcool !

Retournons le waterblock pour admirer la coldplate en cuivre nickelé parfaitement polie, un vrai miroir. Les 4 vis à chaque coin de la coldplate permettent le démontage complet du waterblock et l’accès à ses entrailles, dont l’étanchéité avec le monde extérieur est assurée par un joint torique. On trouve ensuite la jet-plate, son joint torique, et le maze avec ses canaux parfaitement rangés. L’espacement de ces derniers dénote une restriction peu élevée. Le câble pour le pilotage des LEDs en 4 pins 5V fait 48cm de long.

Un petit détail remarquable : son système de fixation sur la carte mère peut être changé très simplement via 4 vis, et cela sans ouvrir le bloc, ce qui est un avantage pour les débutants en watercooling. Aucun risque de mal remonter le joint torique et risquer une fuite, ou de remettre la jet-plate à l’envers. Pour résumer, un waterblock de bonne qualité générale et bien pensé.

Jetons maintenant un œil au combo réservoir/pompe, le Antila D5 RBW. Antilla ou le mythe d’une île en océan Atlantique qui aurait disparue. D’une hauteur totale de 30cm sans pied et d’une contenance de 750mL, on est sur du gros volume au design très agréable. La pompe est de type D5 vario avec un réglage de la puissance sur 5 niveaux, de 1800rpm à 4800rpm, avec un débit théorique de 1500 l/h et une pression de 50 PSI.

On trouve deux ports de retour en haut, avec un tube en verre plongeant dans le cylindre, que l’on pourra déplacer sur le port que l’on voudra selon la configuration de retour du liquide choisie. Quatre vis permettent le désassemblage du capot et donnent accès au cylindre en verre assez fin que l’on peut retirer et inspecter, ce que je conseille d’ailleurs de faire pour vérifier l’intégrité du cylindre. L’étanchéité est réalisée avec deux joints en haut et en bas du cylindre, lequel est entouré par quatre arceaux solidement vissés au top de la pompe, dont l’un abrite une bande LED RGB.

La marque Raijintek est sobrement annotée en bas, au-dessus des deux ports en G1/4 du top de la pompe en POM. La pompe D5 est totalement dissimulée dans la partie basse. L’ensemble du combo est rigide et inspire la confiance.

Le combo arrive prémonté avec un pied pour le fixer dans le fond du boîtier, sur un cache alimentation par exemple. Dommage que ce pied n’offre pas en plus la possibilité d’être installé sur un emplacement 120 ou 140mm, en revanche des fixations supplémentaires peuvent être installées pour le montage sur radiateur.

Le gros inconvénient ici, c’est que les trous taraudés ne sont présents que sur une face du réservoir, ce qui donnera très peu de choix quant à l’orientation des ports d’entrée et de sortie de la pompe, compliquant dès lors l’installation des tubes plus tard. On peut y remédier en changeant l’orientation du top de la pompe par rapport à l’armature du réservoir mais cela nécessite le démontage complet du combo, en pensant à bien replacer la bande LED qui est collée sur l’un des arceaux, ce qui est vite contraignant surtout pour un débutant. On peut malgré tout comprendre que Raijintek n’ait pas voulu faire des trous de prémontage de fixation sur chaque face pouvant dégrader le visuel et garder ainsi un ensemble clean. Les fixations font donc leur job mais sont quand même très primaires et restrictives, et aucun découplage n’est prévu pour les vibrations.

Parlons maintenant un peu de la pompe. On ne peut hélas pas connaitre son origine car un autocollant noir avec la marque a été placé sous la pompe, où l’on retrouve habituellement des infos intéressantes du fabricant. Il ne m’était pas possible de l’enlever sans l'abîmer, cependant la pompe a visuellement tout d’une authentique D5 Vario, le roulement est bien en céramique. La fiche technique indique un ampérage de 2,5A maximum, ce qui pour une tension de 12V fera 30W en consommation, classique pour une D5. La pompe est alimentée par un câble SATA gainé en nylon tressé, et peut visiblement être pilotée par signal PWM en plus de son réglage manuel, via un petit câble bleu avec un connecteur 3 pins. Dommage que celui-ci ne soit pas gainé et que le connecteur soit blanc ! Ces deux câbles offrent une longueur de 55cm. On retrouve aussi le câble pour le RGB en 4 pins 5V d’une longueur de 42cm.