Epomaker RT100 : Tout dans l'esthétique ?, page 2

Le clavier

Comme le veut la tradition, on commence par liste les accessoires présents dans le package avec ce Epomaker RT100. On y trouvera donc un câble USB au design vraiment original avec un serre-câble en cuir et des raccords en acier qui, esthétiquement, plait beaucoup à nos rétines, puis une pince combo extracteur de keycaps et de switchs (le PCB du clavier étant hot-swapp) et enfin, ce petit écran LCD qui propose une dalle de XXXXXXXX pouces.

Le RT100 est donc un clavier au format 96%, un mix entre un 75% qui intègre les touches de fonction et les touches directionnelles dans un format compact auquel on adjoint tout de même un pavé numérique. Le bon compromis entre compacité et format plein donc, un format de plus en plus populaire à en croire le nombre de nouvelles références sur le marché qui surgissent ces derniers temps.

Le clavier propose un design résolument rétro avec une couleur blanc crème au niveau des boitiers, et des keycaps en PBT au profil MDA et aux coloris bien à l’ancienne : un mélange de beige, de gris et de marron, avec des lettrages gras et chargés. En haut à droite, on retrouve une molette en plastique noire qui, visuellement, se détache sensiblement du reste. À côté, on retrouve deux boutons poussoirs : un premier pour allumer le clavier s’il est utilisé en RTF 2,4 GHz ou Bluetooth et un second pour choisir le layer (Windows ou Mac).

Les keycaps sont donc en PBT épais au profil MDA, un profil peu répandu. Sur notre modèle, nous avons eu des switchs Epomaker Sea Salt, des switchs linéaires légers qui sont dans la catégorie ‘’Silent’’, donc qui intègrent des tampons dans sa structure pour amortir la butée et la remontée pour très nettement étouffer le bruit avec comme ‘’contrepartie’’ une butée molle. Ces switchs, hot-swapp, sont placés sur un PCB compatible 3 et 5 pins sur lequel une couche de mousse a été posée. On constate également que la plate supérieure est en polycarbonate. Les stabilisateurs sont génériques et pré lubrifiés d’usine, mais l’application de la graisse lubrifiante est imparfaite et mériterait un rajustement manuel. M’enfin, c’est toujours ça de pris en expérience ‘’out of the box’’.

À l’arrière du clavier sur la droite, on a un port USB-C dédié à la synchronisation du clavier et/ou à la recharge de la batterie. On retrouvera sur la partie gauche un petit clapet en plastique à retirer qui contient deux choses : un logement pour le récepteur USB pour la connexion sans-fil en RTF 2,4 GHz, ainsi qu’un seconde port USB-C destiné à recevoir le petit écran LCD que nous évoquions précédemment.

Sous le clavier, on retrouve deux patins rétractables qui proposeront deux angles d’inclinaison supplémentaires au premier, de quoi normalement trouver chaussure à son pied.