NVIDIA Reflex : on vous explique tout !!!

Il y a dix ans, une carte graphique se devait d’afficher correctement et rapidement ce qu’on lui demandait et le questionnement des joueurs se limitait à la définition d’image ou au niveau de détails. Sous l’impulsion de NVIDIA, on a vu émerger de nouvelles notions qui n’avaient effleuré que l’esprit des joueurs les plus exigeants.
Ce sont eux, les fanatiques du jeu compétitif et les amateurs d’eSport qui ont mis en lumière des défauts devenus évidents à mesure que les jeux devenaient plus riches et plus complexes. On a commencé à parler de tearing et à insister sur l’importance d’une fréquence de rafraîchissement élevée, NVIDIA et AMD ont assuré la promotion du G-Sync et du FreeSync quand la question de la latence est devenue un autre élément de distinction.


À cette problématique, la réponse de NVIDIA tient en un mot : Reflex.

Qu’entend-on par latence ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet et d’expliquer comment NVIDIA propose de résoudre le problème de la latence, encore faut-il se mettre d’accord sur ce que c’est vraiment que cette latence, sur ce qu’elle implique et en quoi elle peut changer – ruiner – notre vie de joueur.

En premier lieu, il est utile de rappeler que la latence en elle-même n’a rien de vraiment nouveau. Elle a toutefois pris de l’importance à mesure que les joueurs se sont montrés plus exigeants, que les jeux ont gagné en complexité et que le rendu graphique a nécessité des étapes supplémentaires.

D’un côté, on trouve la latence réseau. Baptisée ping, elle représente le temps entre une action impulsée par le joueur et sa traduction dans le jeu avec un décalage qui est lié aux interférences entre votre domicile et les serveurs. Une latence à laquelle ne s’attaque pas NVIDIA et qui s’améliore avec votre connexion Internet ou la mise en place de serveurs plus proches. La fibre optique a considérablement réduit le problème.

À gauche, la latence réseau et, à droite, la latence système © NVIDIA

Même s’il est toujours question de décalage entre l’action impulsée par le joueur et sa traduction dans la partie, la latence système n’a rien à voir. Elle n’est plus liée à votre connexion Internet, mais bien à votre configuration, à votre PC. La très courte vidéo ci-dessus illustre parfaitement la chose : on appuie sur un bouton de la souris, l’ordinateur traite l’information et l’écran l’affiche.

De manière assez schématique, on peut donc distinguer trois éléments susceptibles d’accroître – ou de réduire – cette latence système : le temps nécessaire au périphérique d’entrée (clavier, souris, gamepad) pour envoyer son information au PC, le temps indispensable à la machine pour traiter ladite information et le décalage entre le moment où l’image est rendue et son affichage à l’écran.

Cette latence système est négligeable sur un jeu de stratégie au tour par tour. En revanche, sur un jeu d’action ou de sport en ligne une latence système importante aura un impact direct sur vos résultats.