GA-H55N-USB3, Le Mini ITX par Gigabyte, page 4

L'overclocking... La carte dispose d'un BIOS tout simplement monstrueux. Tout est paramétrable, et on se demande pourquoi il a fallu attendre des années pour avoir des cartes µATX intéressantes côté BIOS, et seulement une petite année pour voir déferler des Mini-ITX de compétition. D'ailleurs, on attend avec impatience le championnat du monde d'oc sous azote liquide en Mini-ITX.
Et si on ne veut pas chercher, il y a toujours les outils Gigabyte, diablement efficaces et simples à utiliser. On appuie sur un bouton, on redémarre, et les nouveaux paramètres sont pris en compte. Et qu'on se rassure, si la carte ne démarre plus, on peut soit faire un clear CMOS (très mal placé soit dit en passant), soit attendre lors du boot, la carte revenant sur des paramètres fonctionnels. Simple, pratique, c'est génial.

Nous avons pu pousser un peu la carte, à 3.6GHz, avec un Vcore à 1.35V. Le BCLK encaisse 180MHz sans broncher,. Nous avons testé avec et sans Turbo Mode (coef 21 et 20), il n'y a pas de problème de stabilité.
Enfin, pas tout à fait, puisque notre carte a eu des petits soucis, avec un freeze au bout d'un certain temps.
Nous avons réglé le problème en faisant quelques modifications : BCLK à 200MHz, Coef à 18, et mémoire à 1600MHz, en CAS 9. Et là, aucun problème, la carte tourne comme une horloge. A voir avec un Clarkdale, qui monte très facilement d'après les quelques tests disponibles sur le Net.



Une fois le système installé et allumé, on fera attention de ne pas toucher les étages d'alimentation ou le radiateur chipset, qui sont très chauds. Un radiateur autre que le stock est recommandé, surtout si on veut faire une petite montée en fréquence du processeur.
On reste dans des températures raisonnables, mais dans un boitier, tout peut augmenter rapidement.

La consommation du système reste modérée, et vaut celle de la Zotac, qui, rappelons le, avait un disque dur en plus, et une alimentation différente.