Souris Gaming Tt eSPORTS Black, page 2

Le design de cette Black peut surprendre au premier abord. En effet, elle est à la fois, novatrice et conservatrice. Tout dépend d’où on la regarde. De profil, elle est haute, voire très haute, d’où l’aspect un peu ancien de la chose, tout en surface plane. Par contre, vu du dessus, elle s’affine vers l’avant, et propose un design à l’opposé des côtés. Une autre caractéristique des plus agréables, c’est bien fini et bien léché. Les interstices sont réguliers entre les différentes parties de la souris. Au niveau des couleurs et des matières, c’est assez rapide à décrire, noir, noir et encore noir, soft touch presque pour la matière. Comme nous vous le disions : rapide !



La coque est donc intégralement recouverte de caoutchouc soft touch, à l’exception d’un pavé antidérapant. En partant de l’arrière, très classique, arrondi, et en remontant le dos de cette Black, nous allons trouver un « Tt » translucide au travers duquel luiront les diodes, certainement rouges ! Un peu au dessus sur la gauche, on devine une fenêtre qui laissera entrevoir le réglage DPI par l’allumage d’un certain nombre de point. Entre les deux clics, une fine barrette de plastique laqué noir porte la molette et deux boutons. La molette en plexi est relativement fine et dotée d’une bande de caoutchouc…noire et crantée. Un renfoncement sur les clics symbolise le placement des doigts sur ceux-ci. L’avant de la souris est assez haut, au même titre que les côtés, et est constitué de plastique dur à l’aspect laqué noir. Le câble en part, et il est centré. Il est vrai que cette Black est un peu massive, mais cela est nettement renforcé par les choix esthétiques réalisés par TTeSports. Les côtés sont très basiques. En effet, en résumé, à part le pavé antidérapant sur le côté gauche au niveau du pouce, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les découpes favorisant l’ergonomie sont légères. Tout juste, un renflement à gauche pour reposer le bas de la paume et un renfoncement à droite, afin de laisser passer le petit doigt. Bon, ceci étant, les dernières productions ont aussi montré que des choix simples et basiques permettaient d’offrir un bon confort. Passons en dessous du mulot de gamer, quatre patins nous font face, prêts à en découdre avec les tapis. Ceux de l’avant sont de petites tailles, et ceux de l’arrière, fins et longs, ils suivent l’arrondi du popotin de la souris. Entre eux, il y a une trappe, qui on le devine, parce que maintenant nous sommes bien rodés à la Ferme, permettra l’insertion de petites masselottes pour les puissants avant-bras de gamers. Ceux nourris à la pizza froide et au coca sans bulle, la meilleure nutrition qui soit pour que les fibres musculaires des dits avant-bras soient les plus noueuses possibles. Après riz-viande-protéines, ça ne fait des fibres pas assez conséquentes, il n’y a qu’à regarder les chétifs de salle de musculation. Revenons à la Black, après ce pamphlet anti-musculation.



Au niveau technique, finalement, la Black ne suit pas la démesure ambiante. Elle présente un capteur laser raisonnable, en effet, celui-ci se limite à 4000 DPI. Il supporte une accélération de 50 G, les pilotes de la patrouille de France ne le supporteraient même pas, les petits joueurs. La durée de vie des clics sera peut être limite, 5 millions seulement. A peine, une partie de L4D2, surtout avec la nouvelle campagne. Le rafraîchissement de l’USB plaqué or est calé à 1000 Hz. Elle repose sur quatre patins en téflon et est équipée d’un câble tressé. Grâce à notre balance colombienne, nous avons pu peser la Black à 100 grammes chargée, et à 85 déchargée. Il s’agit donc d’un poids plume, et prise en main, d’ailleurs, elle est, déchargée, extrêmement légère, peut être un peu trop même. Les dimensions confirment la taille moyenne, ni trop grand, ni trop petit de la Black : 110 X 70 X 44 mm. Il est important de rappeler que TTeSports est un des acteurs de la scène pro, d’où certains choix, et non des moindres, en l’absence, par exemple, de soft. Il n’y a pas de pilotes pour cette Black, et pour cause. S’il s’agit de matos destiné aux pros, il est plus simple et moins risqué de ne pas mettre de pilotes. Arrivé en LAN, le pro connecte et joue, point barre ! Pas de réglages, longs et fastidieux, avec le risque de plantage. Le jeu et uniquement le jeu. Ceci étant, cela peut rester litigieux, et d’autres n’y verront pas la même chose. En ce qui nous concerne, du coup, point de chapitre logiciel.