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Souris Gaming Tt eSPORTS Black, page 3

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Publié le 02 Novembre 2010
Page: 3/5



L’absence de logiciel, même si ce choix peut être attaquable, a au moins un mérite immédiat à la Ferme. Lors du test, il arrive parfois que le soft occupe autant que la souris. Du coup, ici, ce n’est pas le cas, toute l’attention a été réservée à la souris.

La prise en main à la sortie de la boîte n’avait pas constaté pas l’extrême légèreté de la Black, puisqu’à ce moment précis, les masselottes étaient insérées dans l’emplacement. D’ailleurs, TTeSPorts a réfléchi un peu le concept puisqu’il est parfois un peu « difficile » de mettre les masselottes dans l’emplacement prévu. Là, une solution toute simple et bienvenue est proposée : une pièce de caoutchouc souple percée de cercles destinés à accueillir les masselottes. On retire le tout, on charge à volonté à plat sur le bureau et on réinsère, c’est bête mais tellement pratique. Il est vrai, cependant, que l’on fait, en général, une bonne fois pour toutes son choix. Et l’on n’y revient pas bien souvent. Les masselottes sont au nombre de cinq, chacune pesant 4.5g, au total la souris pèse 108 grammes. Ce qui reste très léger. Par rapport au 150 grammes, non chargée, d’une RAT, la différence d’inertie est impressionnante.

En ce qui concerne le confort et la prise en main, la Black, qui souffle le chaud et le froid en termes de look, est tout à fait convaincante. Elle tombe bien sous la main, et se tient, avec sa forme allongée, aussi bien du bout des doigts qu’à pleine main. Quelle que soit votre habitude, vous ne prendrez pas de risque en achetant la Black. Elle tolère les deux de manière plus que satisfaisante. Le confort est au rendez-vous. Cependant, il y deux bémols qu’il nous faut citer. Le premier est l’arête droite de la coque qui, lors de sessions de jeu ou d’utilisation intensive, se sent assez nettement dans la paume. Non pas que cela soit douloureux, loin de là, mais c’est sensible. Du coup, l’ergonomie plus que le confort s’en ressent un peu. Le deuxième point est quant à lui un peu plus gênant, il s’agit à la fois du positionnement du bouton latéral et de sa forme. En effet, il est justement situé sous l’arête gauche de la coque et il est fin et assez long. Du coup, on ne le trouve pas du premier coup, voire on galère un peu pour l’activer. Il est évident qu’après une période de rodage, les choses sont rentrées dans l’ordre, mais il serait moins sous l’arête et plus volumineux, il serait plus facilement préhensible de suite.

Concernant le reste des boutons, c’est du tout bon. Les clics sont très agréables, avec un déclenchement franc et quasiment pas de course. On gagne en rapidité, les séances de tirs intensives ne s’en sentent que mieux. Ils sont assez bruyants, mais le bruit est plutôt plaisant. Celui-ci n’est donc franchement pas dérangeant. De fait, la QPad 5K a fait très fort en termes de sonorité de clic, et jusqu’à présent, aucune concurrente n’a pu s’en approcher. La molette est dans la juste moyenne. Elle est agréable sans plus. Les crans ne sont pas assez marqués et le défilement est mou, voire élastique. Elle se manipule facilement mais aurait pu être un peu plus proéminente et large pour en faciliter l’usage. Les boutons de réglages de DPI sont bien situés et tout à fait agréables à utiliser. Mais le réglage n’est pas visible dans la fenêtre idoine si l’on n’est pas au dessus de celle-ci. Ce qui est pratiquement toujours le cas puisque la souris est placée à droite de l’utilisateur.

Au niveau de la glisse, les quatre patins téflons font valoir leur spécificité. En effet, comme nous le disions dans la présentation, ils sont longs, fins et surtout placés longitudinalement sur la souris. Du coup, ça glisse bien, même très bien, mais c’est rugueux sur les tapis rigides. Et qui dit rugueux dit vibrations. En aucun cas, il ne s’agit d’un reproche, juste un constat. En résume, sur un tapis du type Steelseries 9HD que vous commencez à connaître, la glisse est bonne mais rugueuse. Sur le Saitek Cyborg, le silicone absorbe la rugosité et on retrouve pratiquement une glisse lisse. Sur les deux, les sensations de souplesse sont excellentes. Sur le Nova Winner 3, constat identique au Saitek, avec un petit bruit en plus de fermeture éclair. Sur le Dasher, tapis TTeSports, on sent de suite que le couple a travaillé ensemble. En effet, malgré une conception tissu, on ne retrouve pas la fermeté traditionnelle et inhérente au tapis tissu. La glisse est évidemment un peu plus ferme, mais pas autant qu’avec une autre souris. Par contre, elle est surtout intégralement lisse. Ce sera indubitablement le couple à privilégier.

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