In Win Ironclad, page 2

Le moins que l’on puisse dire est que l’Ironclad ne fait dans la dentelle. Tout de noir vêtu, il prévient de suite de sa volonté nette d’en découdre avec des grosses configs. En effet, il est ajouré de partout. Il met aussi en avant un design un peu taillé à la serpe, nous sommes bien loin des productions consensuelles tout en arrondis et en lignes courbes. Ici, c’est carré et plein de trous, sa vocation première est simple, il faut que ça ventile, et que ça évacue la vilaine petite chaleur qui fait mal aux petits composants. Ses dimensions assez conséquentes en font tout de même un gros boitier, relativement fin cependant. A la différence d’un HAF très large, il propose une largeur contenue et mesurée.

La façade avant est entièrement plastique, à l’exception de la partie métallique spécifique qui porte, d’ailleurs, la marque du boitier. Celle-là est particulièrement ajourée ; en effet, chaque cache 5.25 est constitué d’un maillage plastique dont les percées hexagonales sont conséquentes. Heureusement, derrière, veillent des filtres anti-poussières. Le pourtour de la dite façade joue la carte des créneaux moyenâgeux. Force est de constater que si cela fait massif sur les photos, ce n’est clairement pas le cas dans la réalité. Le choix esthétique est même plutôt harmonieux.



Le côté droit ou gauche, d’ailleurs, tout dépend de l’endroit où l’on se place, porte la ventilation assurée par un énorme 200 mm qui reste identique à celui du Maelström. Nous nous permettrons donc d’émettre les mêmes critiques, il semble frêle, avec des pâles somme toute plutôt fines et flexibles. En comparaison, le ventilateur de 220 du HAF semble avoir pris des stéroïdes pendant toute sa jeunesse ! Cette partie latérale est donc constituée essentiellement de mesh, quatre « picots » jaunes encadrent les vis de maintien du ventilateur. Nous trouvons aussi un petit interrupteur qui permettra, une fois le montage réalisé, d’allumer ou d’éteindre les diodes du ventilateur. Nous remarquons aussi les nombreuses rondelles caoutchouc prévues pour une éventuelle modification du système « ventilatoire ». Il sera possible de placer six 120 mm sur la porte, si l’on considère que le 200 ne suffit pas !!

La porte gauche ou droite, toujours le même problème de placement, ne présente rien de particulier. Noire, elle ne porte pas de renflement pour aider au câble management.



Sur le dessus, deux parties mesh nous rappellent que l’Ironclad veut du vent, et encore du vent. D’ailleurs, une des deux emplacements porte un joli 120 mm jaune et noir. Sur l’avant, un panneau propose toutes les connectiques nécessaires à notre bonheur. Pas moins de quatre USB, deux eSATA mais aussi une FireWire et une entrée/sortie audio, c’est aussi là que se placent un gros bouton d’allumage en alu et un bouton plus petit pour le reset. Un « IRONCLAD »gris métal achève le panneau.

A l’arrière, à côté du I/O shield, un 120 mm noir et jaune assure l’extraction. Les 8 slots pour les cartes filles poursuivent la descente. L’alimentation, de fait on le devine, vient en positionnement bas. Elle est surmontée de quatre passe-cloisons prévues pour les montages water.

En dessous, nous y découvrons les pieds. Ce qui en soi n’est pas franchement une surprise. Ceux-ci pivotent autour de la vis qui les maintient, cela permet de jouer la carte de la stabilité en les écartant.